Cette année, l'attaquant de 6 pieds 4 pouces et 215 livres a amassé 36 points en 69 matchs, et les Checkers ont terminé au premier rang de la LAH avec une récolte de 110 points en 78 rencontres, huit points de plus que leurs plus proches poursuivants.
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Mais en séries éliminatoires, la donne peut rapidement changer, puisque les Hurricanes ont rappelé plusieurs joueurs afin de faire face aux nombreuses blessures dont ils ont été victimes. Malgré tout, les Checkers ont résisté pour battre les Marlies de Toronto en six parties, dont une victoire en deuxième prolongation lors de l'ultime rencontre.
« Ce n'était pas la première fois que je jouais une double prolongation. L'an dernier, on a disputé le plus long match de l'histoire de la Ligue américaine, contre Lehigh Valley. Ça avait pris cinq prolongations », raconte Roy.
Les Checkers ont donc rendez-vous avec les Wolves de Chicago, le club-école des Golden Knights de Vegas, en finale de la Coupe Calder, qui s'amorcera samedi à Charlotte.
Les Checkers comptent sur une jeune équipe où se retrouvent des espoirs comme Roy et Julien Gauthier (1re ronde, 2016), mais aussi Morgan Geekie (3e ronde, 2017), Martin Necas (1re ronde, 2017), Aleksi Saarela (3e ronde 2015), et le gardien Alex Nedeljkovic (2e ronde, 2014), qui connaît des séries du tonnerre avec une fiche de 8-3-0, une moyenne de buts accordés de 2,28 et un pourcentage d'arrêts de ,914.
Dans le camp adverse, la charge est menée par les vétérans attaquants Daniel Carr et Tomas Hyka, le gardien Oscar Dansk et les recrues Cody Glass (1re ronde, 2017) et Nic Hague (2e ronde, 2017).
Roy s'est entretenu avec LNH.com et s'est généreusement prêté au jeu des cinq questions avant que ne s'amorce la finale de la Coupe Calder.
Voici cinq questions avec… Nicolas Roy :
1. Le défi était de taille en finale de l'Association de l'Est, puisque vous affrontiez les Marlies de Toronto l'équipe championne en titre.
« Depuis le début de l'année, on a une équipe jeune, mais on a prouvé qu'on était probablement la meilleure équipe de la Ligue. Toronto a gagné la Coupe l'an passé et l'équipe a un bon noyau de vétérans. On savait que ce serait un gros "challenge", mais on croyait en nous. On a joué selon notre propre plan de match, en étant rapides avec de bonnes unités spéciales. »
2. Tu as inscrit un but très important lors du cinquième match, alors qu'il restait une minute à faire en première période. Tu as subtilisé le disque au défenseur après un cafouillage pour t'échapper et battre le gardien pour créer l'égalité. Ton équipe a par la suite compté dès la 18e seconde en deuxième période pour finalement l'emporter 4-1. Il s'agissait de ton 11e point à ton 13e match en séries. Comment peux-tu expliquer cette hausse de ta production offensive?
« On avait commencé le match "flat", avec un peu moins d'énergie. C'était une période plus difficile et on perdait 1-0. De marquer en désavantage numérique de la sorte, ç'a changé le momentum. En deuxième période, on l'a vu que le momentum avait changé de côté et l'équipe a super bien joué pendant le reste du match. »