Eichel Matthews

La Confrontation des 4 nations 2025 aura lieu du 12 au 20 février 2025 à Montréal et à Boston et opposera le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande. Il s’agira d'un retour sur la scène internationale pour la LNH et plusieurs de ses meilleurs joueurs après la Coupe du monde de hockey 2016. Afin de mettre la table pour ce tournoi qui promet d’offrir du hockey de grande qualité, LNH.com présente la formation potentielle de chaque pays. Aujourd’hui, les États-Unis.

La profondeur des États-Unis est à ce point impressionnante que l’équipe ne sera même pas dans le pétrin malgré la bonne dose d’incertitude qui entoure plusieurs joueurs de premier plan qui auraient tout à fait leur place à la Confrontation des 4 nations.

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Qu’il s’agisse d'une blessure ou d'une situation personnelle comme c’est le cas pour J.T. Miller en attaque, Seth Jones à la ligne bleue ou encore Thatcher Demko devant le filet, ou encore d'un début de saison décevant comme pour les attaquants Jason Robertson et Chris Kreider, la formation américaine sera assurément en mesure de leur trouver des remplaçants plus qu’adéquats.

Avec une telle profondeur, les États-Unis doivent être considérés comme les favoris de la compétition, ou au moins comme les principaux rivaux du Canada.

ATTAQUANTS

ATTAQUANTS
Kyle Connor – Auston Matthews – Clayton Keller
Jake Guentzel – Jack Hughes – Jack Eichel
Matthew Tkachuk – J.T. Miller – Brady Tkachuk
Matt Boldy – Vincent Trocheck – Dylan Larkin

Autres options à considérer : Tage Thompson, Chris Kreider

Sept des attaquants retenus dans le cadre de cet exercice font partie des 50 premiers pointeurs parmi les attaquants de la LNH depuis le début de la saison, et Matthews se serait assurément ajouté au groupe s’il était demeuré en santé. Ce ne sont donc pas les munitions qui manquent.

Boldy a été ajouté à la formation depuis la dernière mouture de cet exercice. Il a remplacé Kreider, qui connaît un début de saison en dents de scie. Boldy est un jeune attaquant de puissance qui va bénéficier de cette occasion pour bâtir son dossier en vue des Jeux olympiques de 2026.

Kreider aurait eu un rôle à jouer sur les unités spéciales, lui qui est l’un des buteurs parmi les attaquants du circuit autant sur le jeu de puissance qu’en infériorité numérique. Il y a cependant d’autres ressources qui pourront prendre le relais dans ces facettes du jeu du côté américain.

Robertson n’a toujours pas redressé la barre, avec seulement cinq buts et 14 points en 23 matchs cette saison. Il a connu deux saisons de plus de 40 buts, mais est-ce que les dirigeants de l’équipe américaine peuvent vraiment courir le risque de le sélectionner s’il ne recommence pas à remplir le filet rapidement?

Le cas de Miller est intrigant. En pleine possession de ses moyens, il est un élément central de l’équipe américaine, lui qui excelle dans plusieurs facettes du jeu. Il pourrait aussi pivoter un trio intimidant avec les frères Tkachuk sur ses ailes. Il se trouve toutefois chez lui en ce moment, lui qui a quitté l’entourage des Canucks de Vancouver pour des raisons personnelles.

DÉFENSEURS

Quinn Hughes – Charlie McAvoy
Jaccob Slavin – Adam Fox
Jake Sanderson – John Carlson

Autres options à considérer : Brock Faber, Zach Werenski

À la ligne bleue aussi, les Américains débordent d’options. La formation retenue n’a pas été modifiée par rapport à celle de novembre, mais il est très difficile d’écarter Werenski.

Werenski occupe le troisième rang des pointeurs et le premier rang des buteurs parmi les défenseurs du circuit cette saison avec huit buts et 26 points en 23 parties, même s’il évolue avec les Blue Jackets de Columbus, qui ne sont pas reconnus comme une puissance offensive.

Il est toutefois difficile de le placer devant l’un des trois arrières du côté gauche. Hughes, le dernier gagnant du trophée Norris, est l’un des deux seuls arrières de la LNH à avoir récolté plus de points que Werenski cette saison. Slavin aura un rôle important à jouer contre les meilleurs éléments adverses et en infériorité numérique, tandis que Sanderson émerge comme l’un des défenseurs les plus complets du côté américain. On voudra assurément lui donner une audition en vue des Jeux olympiques de 2026.

C’est pourquoi il a été tout aussi difficile de faire abstraction de Brock Faber. Le défenseur du Wild représente lui aussi un élément important de l’avenir de cette équipe à la ligne bleue, mais McAvoy, Fox et Carlson possèdent toujours une longueur d’avance sur lui en ce moment.

GARDIENS

Connor Hellebuyck
Jake Oettinger

Autres options à considérer : Jeremy Swayman

Rien de nouveau sous le soleil devant le filet. Hellebuyck et Oettinger risquent fort de former le meilleur duo de gardiens de la compétition.

L’un des seuls points d’interrogation se situe à la position de troisième gardien. La blessure de Demko l’écarte de facto de la course, et Swayman, qui semblait faire cavalier seul pour décrocher ce poste, n’est pas l’ombre de lui-même cette saison.

Est-ce qu’on va faire fi de ses difficultés et prendre le pari qu’il va retrouver ses repères d’ici le 12 février, ou décider d’y aller avec un gardien qui connaît un bon départ comme Anthony Stolarz des Maple Leafs de Toronto ou encore Charlie Lindgren des Capitals de Washington?

Mais quand la plus grande inquiétude d’une équipe est l’identité de son troisième gardien, qui ne devrait de toute manière pas voir d’action, c’est signe que cette formation n’a pas vraiment de faiblesse.