La Confrontation des 4 nations 2025 aura lieu du 12 au 20 février 2025 à Montréal et à Boston et opposera le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande. Il s’agira d'un retour sur la scène internationale pour la LNH et plusieurs de ses meilleurs joueurs après la Coupe du monde de hockey 2016. Afin de mettre la table pour ce tournoi qui promet d’offrir du hockey de grande qualité, LNH.com présente la formation potentielle de chaque pays. Aujourd’hui, la Finlande.
Confrontation des 4 nations : Potentielle formation de la Finlande
La défensive sera sans contredit le talon d’Achille des Finlandais, qui auront toutefois une attaque capable de faire du dommage
La Finlande aura les munitions en attaque pour donner du fil à retordre à ses adversaires lors de la Confrontation des 4 nations, mais c’est sa défensive qui fait d'elle le pays le plus faible de la compétition sur papier.
Miro Heiskanen est le seul défenseur numéro un d’une équipe de la LNH qui va prendre part à la compétition, et c’est bien mince derrière lui. Parmi les cinq autres arrières qui ont été retenus pour figurer sur la formation partante dans le cadre de cet exercice, aucun n’a récolté plus de 35 points au cours d’une saison.
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Heureusement, le talent de pointe ne manque pas chez les attaquants, avec les joueurs de centre Aleksander Barkov, Sebastian Aho et Roope Hintz ainsi que les ailiers Mikko Rantanen, Patrik Laine et Teuvo Teravainen, qui seront les fers de lance.
Les Finlandais misent aussi sur de bons attaquants de rôle pour évoluer sur leurs deux derniers trios. Ils auront besoin de ces joueurs complets pour soutenir une défensive avec plusieurs points d’interrogation. Il faudrait aussi que quelques-uns d’entre eux soient des contributeurs offensifs inattendus si la Finlande veut causer la surprise et remporter les grands honneurs.
Parce que même si la Finlande sera négligée, elle pourrait très bien surprendre. S’ils n’ont pas le même statut que le Canada, les États-Unis ou la Suède, les Finlandais sont parvenus à tirer leur épingle du jeu sur la scène internationale au fil des années.
Ils sont montés sur le podium lors des trois dernières éditions des Jeux olympiques où les joueurs de la LNH étaient présents (2006, 2010, 2014), remportant notamment l’argent en 2006 à Turin.
ATTAQUANTS
Patrik Laine – Aleksander Barkov – Mikko Rantanen
Teuvo Teravainen – Sebastian Aho – Roope Hintz
Artturi Lehkonen – Anton Lundell – Mikael Granlund
Matias Maccelli – Erik Haula – Joel Armia
Autres options à considérer : Jesperi Kotkaniemi, Eeli Tolvanen
Au premier coup d’œil, on constate que la Finlande est particulièrement bien nantie au centre avec Barkov, Aho et Lundell, mais que le talent est maigre sur les flancs derrière Rantanen et Laine. C’est la raison pour laquelle des centres naturels comme Hintz et Granlund ont été mutés à l’aile. Ils ajouteront du punch offensif sur chacun des trios du top-9.
Barkov sera sans aucun doute le centre numéro un de la Finlande et possiblement son joueur le plus important. Le capitaine des Panthers de la Floride est passé maître dans l’art de contenir les meilleurs joueurs adverses – il a gagné le trophée Selke deux fois (2024, 2021) - et il est un redoutable fabricant de jeux. Il permettrait à Laine et à Rantanen d’exploiter leur tir dévastateur.
Teravainen ne connaît pas une saison qui va passer à l’histoire avec les Blackhawks de Chicago (12 points en 24 matchs), mais il a été le coéquipier d’Aho chez les Hurricanes de la Caroline pendant huit saisons, donc il est logique de les jumeler dans ce tournoi de courte durée. Cette deuxième unité, avec Hintz à droite, pourrait faire du dommage.
En réunissant Lehkonen et Lundell sur la troisième ligne, la Finlande misera sur une unité à caractère plus défensif, mais qui pourra créer des occasions en attaque. Lundell a prouvé en début de campagne qu’il peut tirer son épingle du jeu contre les meilleurs éléments adverses, quand il a remplacé Barkov de brillante façon lors de la blessure de ce dernier. Il a obtenu 10 points (cinq buts, cinq passes) en huit matchs pendant son absence du 11 au 27 octobre.
Véritable couteau suisse, Lehkonen pourrait aussi être utilisé sur le top-6. Il est habitué à côtoyer des joueurs de premier plan chez l’Avalanche du Colorado.
On complète l’attaque avec un quatrième trio de joueurs polyvalents. Maccelli n’a pas le début de saison escompté avec le Club de hockey de l’Utah (neuf points en 24 rencontres), mais il est capable de générer de l’offensive, comme il l’a déjà démontré lors des deux saisons de 49 points ou plus à son actif. Haula excelle quant à lui au cercle des mises en jeu (54,9 % cette saison), tandis qu’Armia peut être efficace en échec avant et devenir un rouage important des Finlandais en infériorité numérique. L’ailier des Canadiens de Montréal a été préféré à Tolvanen dans la mouture finale de cet exercice.
À noter que parmi les 25 attaquants finlandais à avoir disputé au moins un match dans la LNH cette saison, seuls six sont droitiers, ce qui explique que des gauchers comme Hintz et Granlund se retrouvent employés à droite.
DÉFENSEURS
Miro Heiskanen – Henri Jokiharju
Esa Lindell – Jani Hakanpää
Niko Mikkola – Olli Maatta
Autres options à considérer : Juuso Valimaki, Rasmus Ristolainen
En défensive, il y a Heiskanen, et il y a les autres. Il faut s’attendre à ce que le défenseur de 25 ans des Stars de Dallas obtienne beaucoup, beaucoup de temps de glace lors de ce tournoi.
L’équilibre entre gauchers et droitiers est compliqué par le fait que seuls trois des dix défenseurs finlandais ayant joué au moins un match dans la LNH cette saison sont droitiers. C’est ce qui explique que Jokiharju se retrouve aussi haut sur l'échiquier défensif, à la droite de Heiskanen. L’arrière de 25 ans a néanmoins le deuxième meilleur différentiel (+3) chez les défenseurs des Sabres de Buffalo cette saison.
Hakanpää, un autre droitier, s’est rétabli d’une blessure à un genou en début de campagne et il a joué seulement deux matchs avec les Maple Leafs, mais il connaît bien Lindell pour avoir joué sur la même paire que lui lors de ses deux dernières saisons chez les Stars.
Dans un tournoi avec peu de temps de préparation, avoir deux joueurs qui se connaissent bien est un avantage, surtout à une position aussi névralgique. Hakanpää (6-7, 222) est un arrière intimidant et robuste, et avec Lindell (6-3, 217), un arrière à caractère défensif, ils formeraient une paire difficile à affronter.
La défensive se complète avec les vétérans Mikkola et Maatta. Ce dernier a été préféré à Valimaki dans cette version finale de la formation potentielle des Finlandais. Il n’a que deux points en 14 matchs, mais il montre un différentiel de +4 et il est l’un des défenseurs les plus utilisés en Utah (20:39). En contrepartie, son coéquipier Valimaki est l’un des défenseurs les moins souvent sur la glace avec l’équipe de Salt Lake City (16:48).
Dans un tournoi où la défensive sera la faiblesse de la Finlande, Ristolainen est laissé de côté en raison de ses ratés dans cet aspect du jeu. Avec Valimaki et lui comme substituts, les Finlandais auraient toutefois un droitier et un gaucher pour se donner des options.
GARDIENS
Juuse Saros
Ukko-Pekka Luukkonen
Autre option à considérer : Kevin Lankinen
Il n’y a pas vraiment place au débat en ce qui a trait au gardien partant. Saros est le seul qui a véritablement fait ses preuves comme gardien numéro un dans la LNH, avec les Predators de Nashville.
Luukkonen s’est quant à lui imposé comme le gardien numéro un des Sabres de Buffalo depuis la saison dernière. Au cours de cette séquence, il a bien fait avec une fiche de 35-27-6, une moyenne de buts alloués de 2,56, un taux d’efficacité de ,910 et six blanchissages.
Lankinen pourra agir comme police d’assurance. Il prend la place de Joonas Korpisalo, qui figurait comme troisième gardien dans la dernière version de cet exercice, car on ne peut ignorer son début de saison avec les Canucks de Vancouver. En l’absence de Thatcher Demko, Lankinen s’est imposé comme le gardien numéro un de Vancouver en vertu d’un dossier de 12-3-2, une moyenne de buts alloués de 2,65, une efficacité de ,907 et deux blanchissages.