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Après avoir fait la pluie et le beau temps avec les Red Wings de Detroit, Pavel Datsyuk et Henrik Zetterberg pourraient-ils faire leur entrée au Temple de la renommée du hockey en même temps?

C’est ce que les deux anciens attaquants sauront mardi, alors que sera votée et dévoilée la cuvée 2024 du Temple de la renommée.

Le scrutin se tiendra en matinée et le dévoilement sera fait en après-midi (15h30 HE; NHL Network, TSN5).

Datsyuk en est à sa première année d’admissibilité alors que Zetterberg en est à sa deuxième. Ils ont remporté la Coupe Stanley avec les Red Wings en 2008 et ont évolué ensemble à Detroit de 2002 à 2016.

Chaque cuvée du Temple est élue par un comité de 18 membres. Un maximum de quatre anciens joueurs, deux anciennes joueuses et deux bâtisseurs ou encore un bâtisseur et un officiel peuvent faire leur entrée chaque année.

Pour être admissible cette année, un joueur ne doit pas avoir disputé de match professionnel ou international au cours des trois dernières saisons (2021-22 à 2023-24). Un bâtisseur peut être sélectionné s'il est actif ou inactif, et un arbitre/juge de lignes est admissible s'il n'a pas officié un match professionnel ou international au cours des trois saisons précédentes.

Voici une liste des candidats potentiels en 2024 :

Première année d’admissibilité

Pavel Datsyuk

Datsyuk est deux fois champion de la Coupe Stanley avec les Red Wings (2002, 2008). Il a mis la main sur le trophée Selke en tant que meilleur attaquant défensif de la Ligue lors de trois saisons consécutives, de 2007 à 2010, et le trophée Lady Byng en tant que joueur ayant le meilleur esprit sportif tout en conservant des performances remarquables lors de quatre saisons de suite, de 2006 à 2009. Il a amassé 918 points (314 buts, 604 passes) et maintenu un différentiel de plus-249 en 953 matchs de saison régulière dans la LNH, ce qui le place au sixième rang de l'histoire des Red Wings pour les passes et au septième pour les points. Il a récolté 113 points (42 buts, 71 passes) en 157 matchs des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Il est cinquième pour les mentions d’aide et sixième pour les points dans l'histoire des Red Wings en séries. Sur la scène internationale, Datsyuk, un Russe, a remporté l'or aux Jeux olympiques de PyeongChang en 2018 et au Championnat du monde 2012 de la FIHG. Il a obtenu la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002. Dans la Ligue continentale de hockey, Datsyuk a remporté la Coupe Gagarine, le championnat du circuit, avec le SKA Saint-Pétersbourg en 2016-2017. Il a également été nommé joueur étoile de la KHL deux fois (2012-13, 2016-17).

Patrick Marleau

Marleau est le meneur de tous les temps pour le nombre de matchs joués dans la LNH avec 1779. Il est au 24e rang de l’histoire pour les buts avec 566. Les 23 joueurs devant lui sont soit au Temple de la renommée ou le seront assurément un jour (Alex Ovechkin, Jaromir Jagr, Sidney Crosby). Il est à égalité au septième rang de l'histoire de la Ligue avec 109 buts gagnants. Marleau a joué de 1997 à 2021, passant 21 de ses 23 saisons avec les Sharks de San Jose. Il est le meneur de tous les temps des Sharks pour les matchs joués (1607), les buts (522), les points (1111) et les buts gagnants (101). Il est aussi premier dans plusieurs catégories pour San Jose en séries éliminatoires, dont les matchs disputés (177), les buts (68), les points (120), les buts en prolongation (quatre) et les filets gagnants (16). Marleau a également disputé deux saisons avec les Maple Leafs de Toronto (2017-19) et huit matchs à la fin de la campagne 2019-20 avec les Penguins de Pittsburgh. Sur la scène internationale, Marleau a remporté la médaille d'or olympique avec le Canada en 2010 et 2014, en plus de grimper sur la première marche du podium lors du Championnat du monde de 2003 et de la Coupe du monde de hockey de 2004. Marleau a disputé la finale de la Coupe Stanley avec les Sharks en 2016, mais les Sharks s’étaient inclinés. Il n’a jamais mis la main sur un trophée individuel de la LNH.

Shea Weber

Weber était l'un des défenseurs les plus redoutés de la LNH en raison de son puissant lancer. Il a joué de 2005 à 2021 avec les Predators de Nashville et les Canadiens de Montréal et a récolté 589 points (224 buts, 365 passes) en 1038 matchs. Il a également amassé 42 points (18 buts, 24 passes) en 97 matchs éliminatoires. Weber a atteint la finale de la Coupe Stanley avec les Canadiens en 2021, mais il n’a pu toucher le trophée. Il s’est retrouvé sur la première équipe d'étoiles de la LNH en 2010-11 et 2011-12, et sur la deuxième en 2013-14 et 2014-15. Il est monté sur la première marche du podium aux Jeux olympiques de 2010 et 2014 avec le Canada. Il a également remporté l'or à la Coupe du monde de hockey de 2016, au Championnat du monde de 2007 et au Championnat mondial junior de 2005.

Pekka Rinne

Rinne a joué toute sa carrière de 13 saisons avec les Predators de Nashville, ce qui lui a permis de prendre sa retraite en tant que meneur de tous les temps dans toutes les catégories importantes de statistiques pour les gardiens de but. Sa fiche a été de 369-213-75 en 683 matchs. Parmi les gardiens ayant disputé au moins 500 matchs, Rinne est à égalité au septième rang pour la moyenne de buts alloués et au cinquième pour le pourcentage d'arrêts. Sa moyenne et son pourcentage d'arrêts en carrière se comparent à ceux d’Henrik Lundqvist (2,43; ,918). Lundqvist, qui a été intronisé l'année dernière à sa première année d’admissibilité, a remporté 90 victoires de plus que Rinne, mais il a disputé 204 matchs de plus. Le Finlandais a réalisé 60 jeux blancs, tandis que l’ancien portier des Rangers de New York en compte 64. Aucun d’eux n’a remporté la Coupe Stanley, mais ils ont chacun une participation à la finale en carrière. Ils ont tous deux gagné le trophée Vézina, Rinne en 2017-2018 grâce à sa fiche de 42-13-4 avec une moyenne de 2,31, un pourcentage d'arrêts de ,927 et huit blanchissages. Lundqvist a cependant eu plus de succès sur la scène internationale avec la Suède que Rinne avec la Finlande. Ce dernier a aussi maintenu une fiche de 45-44 en 89 matchs éliminatoires avec une moyenne de 2,49 et un pourcentage d'arrêts de ,914.

Ryan Miller

Miller a passé 18 saisons dans la LNH, de 2003 à 2021, avec les Sabres de Buffalo, les Blues de St. Louis, les Canucks de Vancouver et les Ducks d'Anaheim. Il a également représenté les États-Unis sur la scène internationale. Il a terminé sa carrière au 16e rang de tous les temps pour le nombre de victoires avec 391 en 796 matchs. Miller a conclu sa carrière avec un dossier de 391-289-88, accompagné d’une moyenne de 2,64, un pourcentage d'arrêts de ,914 et 44 blanchissages. Il a également une fiche de 28-27 avec une moyenne de 2,52, un pourcentage d'arrêts de ,913 et trois blanchissages en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Il n'a jamais atteint la finale de la Coupe Stanley, mais a remporté le trophée Vézina en 2009-2010, alors que sa fiche était de 41-18-8 avec une moyenne de 2,22, un pourcentage d'arrêts de ,929 et cinq jeux blancs pour les Sabres. Miller était devant le filet de l’équipe américaine lorsque Sidney Crosby a marqué en prolongation pour donner au Canada une victoire de 3-2 en finale des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver. Malgré la défaite, Miller a été nommé meilleur gardien et joueur le plus utile du tournoi.

AUTRES CANDIDATS

David Poile (bâtisseur)

Le directeur général des Predators de Nashville serait intronisé au Temple dans la catégorie des bâtisseurs, où il rejoindrait son père, Bud Poile. David Poile occupe le poste de directeur général dans la LNH depuis 40 ans, à partir de 1982 avec les Capitals de Washington, où il a occupé ce rôle pendant 15 saisons, avant d'être embauché par les Predators, qui étaient à cette époque une équipe d'expansion. Poile est le seul homme à avoir occupé le poste de DG pendant au moins 3000 matchs de saison régulière; Glen Sather est deuxième sur la liste avec 2700 matchs. Poile deviendra le premier DG à atteindre le plateau des 1500 victoires; Lou Lamoriello se classe deuxième avec 1372. Ses équipes ont participé aux séries dans 29 de ses 38 saisons à titre de DG, incluant une séquence de 14 participations consécutives avec Washington. Nashville a raté les séries trois fois lors des 18 dernières saisons, mais a accédé à la finale de la Coupe Stanley en 2017.

Corey Crawford (admissible depuis 2023)

Crawford a remporté la Coupe Stanley deux fois avec les Blackhawks de Chicago (2013, 2015). Le gardien occupe le troisième rang dans l'histoire des Blackhawks avec 260 victoires et 488 matchs joués, le premier rang avec un pourcentage d'arrêts de ,918 et le deuxième avec une moyenne de buts alloués de 2,45 (parmi tous les gardiens ayant joué au moins 100 matchs). Le Montréalais occupe également le premier rang dans l'histoire des Blackhawks au chapitre des victoires (52), de la moyenne (2,38) et du pourcentage d'arrêts (,918) en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Crawford a remporté deux fois le trophée William M. Jennings, remis aux gardiens (minimum 25 matchs joués) ayant évolué pour l’équipe qui a permis le moins de buts en une saison.

Justin Williams (2023)

Williams, surnommé « Monsieur Septième match », a été l'un des joueurs qui ont le plus élevé leur jeu dans les matchs importants au cours des 25 dernières années dans la LNH. Il a surtout fait des ravages en séries éliminatoires de la Coupe Stanley, mettant la main sur la Coupe à trois reprises, avec les Hurricanes de la Caroline en 2006 et avec les Kings de Los Angeles en 2012 et 2014. Il a remporté le trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries, en 2014, quand il a amassé 25 points (neuf buts, 16 passes) en 26 parties, incluant cinq points (deux buts, trois passes) en sept matchs ultimes. Williams a cumulé 102 points (41 buts, 61 passes) en 162 matchs de séries, incluant huit buts gagnants. Ses équipes ont compilé une fiche de 8-1 dans des matchs no 7. Il a récolté le plus de points (15) et le plus de buts (sept) dans des matchs no 7 dans l'histoire des séries. En 1264 matchs de saison régulière, Williams a récolté 797 points (320 buts, 477 passes).

Henrik Zetterberg (2022)

Zetterberg a remporté le trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, en 2008 alors qu'il a inscrit 27 points (13 buts, 14 passes) pour mener les Red Wings à la conquête de la Coupe Stanley. Il en a récolté 24 (11 buts, 13 passes) pendant les séries de 2009, alors que les Red Wings ont été éliminés en sept matchs en finale par les Penguins. Zetterberg occupe le cinquième rang dans l'histoire des Red Wings au chapitre des buts (337), des passes (623) et des points (960), derrière quatre membres du Temple : Gordie Howe, Steve Yzerman, Alex Delvecchio et Nicklas Lidstrom. Il est également cinquième dans l'histoire des Red Wings pour les points en séries (120), malgré le fait qu'il se classe dixième au chapitre des matchs joués (137). Sélectionné avec le 210e choix du repêchage 1999, Zetterberg a également remporté la médaille d'or avec la Suède aux Jeux de Turin en 2006 et au Championnat du monde en 2006, faisant de lui un membre du « Club Triple or » (Coupe Stanley, médaille d'or olympique, médaille d'or au Championnat du monde).

Meghan Duggan (2022)

L'heure de gloire de Duggan est survenue aux Jeux olympiques de PyeongChang en 2018, quand elle a agi à titre de capitaine de l'équipe championne de hockey féminin des États-Unis. Elle a également remporté la médaille d'argent aux Jeux de Vancouver en 2010 et aux Jeux de Sotchi en 2014, alors qu'elle agissait également comme capitaine. Duggan a aussi remporté sept médailles d'or et une médaille d'argent au Championnat du monde de hockey féminin, occupant le rôle de capitaine en 2015, 2016 et 2017. Duggan a disputé 144 matchs avec les Américaines entre 2007 et 2018, récoltant 78 points (43 buts, 35 passes). Duggan a joué six saisons de hockey professionnel entre 2011 et 2017, remportant quatre championnats au passage. Elle a également connu une excellente carrière universitaire à l'Université du Wisconsin, menant les Badgers à trois championnats de la NCAA (2007, 2009, 2011) et amassant 238 points (108 buts, 130 passes) en 159 parties. Elle a reçu le prix Patty Kazmaier, remis à la meilleure joueuse de la NCAA, en 2011.

Patrik Elias (2019)

Elias détient les records des Devils du New Jersey pour les buts (408), les passes (617), les points (1025), les tirs au but (3287), les buts en avantage numérique (113), les points en avantage numérique (333), les points en infériorité numérique (33), les buts gagnants (80) et les buts en prolongation (16). L'attaquant tchèque est également le meneur de l'équipe en séries éliminatoires au chapitre des buts (45), des passes (80), des points (125), des buts en avantage numérique (21), des points en avantage numérique (52) et des tirs au but (444), et il a remporté la Coupe Stanley avec les Devils en 2000 et en 2003.

Sergei Gonchar (2018)

L'intronisation de son compatriote russe, le défenseur Sergei Zubov, en 2019 pourrait ouvrir la porte à Gonchar, qui a terminé sa carrière dans la LNH en 2015 avec 811 points (220 buts, 591 passes) en 1309 matchs, soit une moyenne de 0,62 point par rencontre. Il occupe le 17e rang de tous les temps parmi les défenseurs au chapitre des points et le 10e rang pour les points en avantage numérique (427), et il a récolté au moins 50 points dans une saison neuf fois. En comparaison, Zubov se classe 21e parmi les défenseurs au chapitre des points avec 771 (152 buts, 619 passes) en 1068 parties, soit une moyenne de 0,72 par rencontre. Gonchar a remporté la Coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh en 2009.

Jennifer Botterill (2014)

Botterill a remporté la médaille d'or olympique trois fois avec le Canada (2002, 2006, 2010) après avoir décroché la médaille d'argent en 1998. Elle a également remporté le Championnat du monde cinq fois (1999, 2000, 2001, 2004, 2007), étant nommée joueuse par excellence aux tournois de 2001 et de 2004. Botterill a amassé 174 points (65 buts, 109 passes) en 184 matchs avec Équipe Canada, incluant 59 points (26 buts, 33 passes) au niveau senior pour son pays au Mondial de hockey féminin. Elle a disputé quatre saisons à l'Université Harvard, récoltant 319 points (149 buts, 170 passes) en 107 parties, et elle est la seule double récipiendaire du trophée Patty Kazmaier, remis à la meilleure joueuse de la division 1 de la NCAA (2001, 2003).

Chris Osgood (2014)

Osgood est triple champion de la Coupe Stanley avec les Red Wings de Detroit (1997, 1998, 2008), remportant le précieux trophée à titre de gardien partant en 1998 et 2008. Osgood a également mené les Red Wings à la finale de la Coupe Stanley comme gardien partant en 2009, quand ils ont été vaincus par les Penguins en sept matchs. Il figure au 13e rang de tous les temps au chapitre des victoires en saison régulière (401) et au neuvième rang pour les victoires en séries éliminatoires (74).

Rod Brind'Amour (2013)

Brind'Amour a remporté la Coupe Stanley comme capitaine des Hurricanes en 2006. Il est aujourd'hui entraîneur des Hurricanes et il a mis la main sur le trophée Jack-Adams, remis à l'entraîneur de l'année dans la LNH, en 2020-21. Il a terminé sa carrière de joueur dans la LNH avec 1184 points (452 buts, 732 passes) en 1484 parties. Considéré comme l'un des meilleurs attaquants défensifs de sa génération, il a remporté le trophée Selke en 2006 et 2007.

Keith Tkachuk (2013)

Tkachuk est le deuxième meilleur buteur parmi tous les joueurs admissibles qui n'ont pas encore été intronisés au Temple avec 538 filets – derrière Marleau (566). Il a également récolté 527 mentions d'aide pour un total de 1065 points en 1201 matchs. Il a remporté la médaille d'or avec les États-Unis à la Coupe du monde de hockey 1996. Tkachuk n'a jamais remporté la Coupe Stanley ni un trophée individuel majeur dans la LNH.

Curtis Joseph (2012)

Joseph compte plus de victoires (454) que les membres du Temple de la renommée Terry Sawchuk (445), Jacques Plante (437), Tony Esposito (423), Glenn Hall (407), Grant Fuhr (403) et Dominik Hasek (389). Tous ces gardiens ont remporté la Coupe Stanley au moins une fois, tandis que Joseph ne l'a jamais gagnée. Il n'a jamais remporté le trophée Vézina non plus, mais a été finaliste trois fois (1993, 1999, 2000).

Jeremy Roenick (2012)

Roenick est le deuxième meilleur pointeur (1216) et le quatrième meilleur buteur (513) parmi tous les joueurs admissibles qui ne sont pas intronisés au Temple. Roenick n'a toutefois jamais remporté la Coupe Stanley ni un trophée individuel majeur de la LNH. Il n'a jamais remporté la médaille d'or sur la scène internationale avec les États-Unis, mais il a mis la main sur la médaille d'argent à la Coupe Canada de 1991 et aux Jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City.

Alexander Mogilny (2009)

À la suite de l'intronisation de Paul Kariya au Temple de la renommée en 2017, l'intronisation de Mogilny devient sensée. L'attaquant russe a joué 990 matchs dans la LNH, un de plus que Kariya, et il a obtenu 71 buts de plus (473-402) et 43 points de plus (1032-989). Mogilny a remporté la Coupe Stanley avec les Devils en 2000, tandis que Kariya n'a jamais remporté la Coupe. Chaque joueur a remporté la médaille d'or olympique (Mogilny avec l'Union soviétique aux Jeux de Calgary en 1988, Kariya avec le Canada en 2002) et la médaille d'or au Championnat du monde (Mogilny en 1989, Kariya en 1993).

Karen Bye-Dietz (2005)

Bye-Dietz a fait partie de l'équipe féminine des États-Unis qui a remporté la médaille d'or aux Jeux olympiques de Nagano en 1998 et la médaille d'argent aux Jeux de 2002 à Salt Lake City. L'attaquante a aidé les Américaines à finir deuxièmes dans six championnats mondiaux de hockey féminin (1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001). Elle est membre du Temple de la renommée de la FIHG (2011) et du Temple de la renommée du hockey des États-Unis (2014).

Reggie Leach (1987)

Leach a fait partie du trio « LCB » des Flyers de Philadelphie avec les membres du Temple de la renommée Bill Barber et Bobby Clarke. Leach a amassé 666 points (381 buts, 285 passes) en 934 matchs de saison régulière, et 69 points (47 buts, 22 passes) en 94 matchs de séries. Il a remporté la Coupe Stanley avec les Flyers en 1975. Il a marqué au moins 30 buts dans une saison à six reprises, et a franchi la barre des 50 buts à deux occasions. Il a mené la LNH au chapitre des buts en 1975-76 (61) et a remporté le trophée Conn-Smythe en 1976 avec 24 points (19 buts, cinq passes) en 16 parties. Il demeure le seul patineur à avoir mis la main sur ce trophée en jouant pour une équipe qui n'a pas remporté la Coupe Stanley (les Canadiens de Montréal ont balayé les Flyers 4-0).

Alexander Maltsev (1987)

Comme Boris Mikhailov (voir ci-dessous), Maltsev a remporté la médaille d'or olympique deux fois (1972, 1976) et il a mis la main sur la médaille d'or au Championnat du monde neuf fois. Il a récolté 202 points (102 buts, 100 passes) en 150 matchs avec l'équipe nationale soviétique. Il a évolué pour le Dynamo de Moscou en Russie entre 1967 et 1983, compilant 329 buts en 529 parties.

Boris Mikhailov (1984)

L'intronisation d'Aleksander Yakushev en 2018 devrait paver la voie pour Mikhailov. L'homme de 78 ans a été l'ailier droit du premier trio de l'équipe nationale soviétique aux côtés de Valeri Kharlamov et Vladimir Petrov. Capitaine de l'équipe soviétique entre 1972 et 1980, il a remporté la médaille d'or aux Jeux olympiques de 1972 à Sapporo et aux Jeux d'Innsbruck en 1976. Il a également aidé l'Armée rouge à remporter le Championnat du monde de la FIHG à huit reprises. Mikhailov a été intronisé au Temple de la renommée de la FIHG en 2000.