McDavid

HERNING, Danemark - Connor McDavid ne fait pas que vieillir, il s'améliore.
Le centre des Oilers d'Edmonton et capitaine du Canada au Championnat du monde 2018 de la FIHG occupe le quatrième rang des pointeurs du tournoi avec 13 points (cinq buts, huit passes) avant la ronde quart de finale de jeudi, alors que le Canada va affronter la Russie (10 h 15 (HE)).

McDavid a obtenu neuf points (un but, huit passes) au Championnat du monde 2016 en Russie. Son seul but avait été le filet gagnant dans le match pour la médaille d'or contre la Finlande.
Cette hausse de production représente une progression naturelle, a suggéré McDavid, maintenant âgé de 21 ans.

« Je suis simplement plus vieux de deux ans, et plus expérimenté de deux ans, a-t-il avancé. Cela fait une grande différence. »
Cette différence a été évidente pour Bill Peters, qui a dirigé le Canada en 2016 et qui occupe le même rôle cette saison.
« Il est simplement un joueur spécial. Il l'est depuis longtemps », a déclaré Peters, qui va voir McDavid plus souvent la saison prochaine, lui qui a été embauché comme entraîneur des Flames de Calgary le 23 avril. « Tout le monde le savait alors qu'il gravissait les échelons du hockey, mais il a simplement atteint un autre niveau.

« Il est même probablement plus rapide avec la rondelle qu'il ne l'était il y a deux ans. Il cherche davantage à décocher des lancers. Il sait comment prendre le contrôle d'un match lorsque le moment est bien choisi et il est quelqu'un de très compétitif. Il s'agit d'une chose qui n'est pas discutée beaucoup au sujet de Connor, mais il est très compétitif et comprend ce qui doit être fait au bon moment. »

L'attaquant des Sabres de Buffalo Ryan O'Reilly, qui était aussi coéquipier de McDavid avec le Canada au cours du Championnat du monde de 2016, le voit aussi.
« Il est simplement plus à l'aise, a affirmé O'Reilly. La première fois que vous participez à ce tournoi, vous ne savez pas trop à quoi vous attendre. Après une première participation, où il avait remporté le tournoi, et avec deux autres saisons derrière la cravate… Je ne veux pas dire qu'il est plus extroverti, mais il est un peu plus à l'aise. C'est plaisant à voir.

« En tant que joueur, il s'est également amélioré. »

McDavid, qui a récolté 108 points (41 buts, 67 passes) avec les Oilers cette saison pour remporter le trophée Art Ross remis au meilleur pointeur de la LNH pour une deuxième saison de suite, est le meneur du Canada à ce chapitre. Ce n'est toutefois pas la seule façon dont il mène cette équipe.

« Il a fait un travail incroyable », a confié le défenseur des Blues de St. Louis Colton Parayko, qui a aussi été le coéquipier de McDavid avec Équipe Amérique du Nord à la Coupe du monde de hockey 2016. « Cela fait quelques années qu'il évolue dans la ligue avec Edmonton, et il a transporté cette expérience ici. Il a fait de l'excellent travail dans le vestiaire. Tous les joueurs le respectent beaucoup, et il est extrêmement humble. C'est une bonne combinaison.

« Sur la glace, son leadership parle de lui-même. »

McDavid n'a pas l'habitude de parler très fort, et il n'a pas besoin de crier pour obtenir l'attention de ses coéquipiers. Ses indices non verbaux sont amplement suffisants pour faire passer son message.

« Il n'est pas celui qui parle le plus. En tant que jeune joueur, il n'a pas vraiment besoin de le faire, a indiqué O'Reilly. Il laisse sa manière de jouer et de se préparer parler à sa place. Si vous le regardez à chacune de ses présences, il est super intense. C'est admirable. Nous le voyons tous. Nous nous nourrissons de cela, de son intensité. Dans le vestiaire, il prend la parole à différents moments et il dit quelques mots, mais tout le monde écoute. Il a assurément le respect de tout le monde.

« Il est un leader de tellement de manières différentes. »

Son jeu lui permet de l'être.

McDavid est le dernier gagnant du trophée Hart, remis au joueur le plus utile de la LNH, et du trophée Ted Lindsay, remis annuellement au joueur par excellence de la LNH à la suite d'un scrutin auprès de l'Association des joueurs de la LNH.

« Il est très plaisant à regarder, même pour nous, a admis Parayko. C'est très spécial.

« Il est l'un des meilleurs joueurs au monde, si ce n'est pas le meilleur, selon certaines personnes. Son talent appartient à l'élite. Il faut tout à pleine vitesse, ce qui est extrêmement dangereux. Il effectue deux ou trois enjambées et il a déjà atteint sa vitesse maximale. Il peut faire ce qu'il veut à pleine vitesse. »

Ces actions résonnent plus que les paroles.

« Il est fantastique, mais il est quelqu'un qui mène par l'exemple, a indiqué Peters. Il faut simplement suivre son exemple. Il est intense sur la rondelle, il ne commet pas de revirements et il travaille fort lorsqu'il n'est pas en possession du disque.

« C'est ainsi qu'il agit en leader. »