Golden Knights: Nicolas Roy était prêt pour ce moment

LAS VEGAS - Nicolas Roy s'était imaginé marquer un but pour aider les siens à remporter la Coupe Stanley des centaines, voire des milliers de fois, en jouant au hockey dans les rues d'Amos en grandissant.

Voilà qu'il a fait exactement ça, mardi, sur la patinoire du T-Mobile Arena de Las Vegas. Son but, le dernier des siens dans une écrasante victoire de 9-3 face aux Panthers de la Floride, n'a pas été aussi dramatique que les buts en prolongation qu'il a toujours imaginés, mais le résultat est le même.

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Quand Adin Hill lui a tendu la Coupe Stanley - la vraie de vraie - son rêve est devenu réalité.

« C'est incroyable, a-t-il lancé avec un grand sourire alors qu'il se trouvait toujours sur la patinoire. Je commence à manquer d'énergie à force de célébrer. Je rêve à ça depuis que je suis jeune. C'est au-delà des espérances que j'avais. Le moment où j'ai soulevé la Coupe, c'était incroyable.

« De voir ma famille célébrer avec moi… Ce sont des moments que je ne revivrai peut-être jamais et que je savoure le plus possible. »

Pas très loin derrière lui, son père Nick, sa mère Lisa Laplante et sa sœur Mélina le regardaient s'entretenir avec les médias québécois avec beaucoup de fierté. Eux seuls savent exactement tous les sacrifices qu'il a dû faire pour en arriver à ce grand moment.

« On revoit bien des souvenirs, je l'ai dirigé quand il était jeune, a raconté son père. Toutes les années passées dans le monde du hockey. […] Il a beaucoup travaillé. Ces gars-là n'arrêtent jamais. Ils s'entraînent et vivent beaucoup de pression tout au long de l'année. Ça n'arrive pas comme ça en claquant des doigts. »

Un choix de quatrième ronde des Hurricanes de la Caroline au repêchage de 2015, Roy a passé des pans de trois saisons dans la Ligue américaine et a vécu une transaction - de la Caroline à Vegas - avant de finalement trouver sa niche au plus haut niveau. À 26 ans, il trône au sommet de la planète hockey.

Roy a inscrit trois buts et amassé huit aides en 22 matchs au cours de ce parcours de rêve et s'est établi comme l'homme de confiance de Bruce Cassidy dans les missions défensives. Le quatrième trio qu'il complétait en compagnie de William Carrier et de Keegan Kolesar a été essentiel aux succès des Knights.

« C'est beaucoup d'émotions en ce moment, a-t-il dit la gorge nouée lorsque questionné au sujet de son parcours. Il y a tellement de gens qui m'ont aidé à me rendre où je suis aujourd'hui. Ma famille, mes amis, mon agent… Je leur en suis tellement reconnaissant. »

Pas de doute, il partagera cette conquête avec tout ce beau monde alors que la Coupe risque d'aller faire un tour en Abitibi.

« Il n'y a pas de meilleur feeling! », a-t-il conclu.