Ironiquement, Gomez, un homme d'origine mexicaine et colombienne natif d'Anchorage, en Alaska, a avoué qu'il n'était pas complètement conscient de son impact pendant sa carrière de 16 saisons dans la LNH.
« À l'époque, je ne voyais pas la situation dans son ensemble. J'aurais souhaité en faire davantage, a-t-il dit. Cela dit, personne n'est plus fier que moi de porter le nom de famille de Gomez dans la LNH. J'en serai toujours fier. »
Gomez a remporté le trophée Calder, remis à la meilleure recrue dans la LNH, en 1999-2000, devenant ainsi le premier joueur hispanique à obtenir ce prix. Il a aidé les Devils à remporter la Coupe Stanley en 2000 et 2003 et il a récolté 101 points (29 buts) en 149 matchs des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Gomez a fini sa carrière avec 756 points (181 buts) en 1079 matchs avec les Devils du New Jersey, les Rangers de New York, les Canadiens de Montréal, les Sharks de San Jose, les Panthers de la Floride, les Blues de Saint-Louis et les Sénateurs d'Ottawa. Il a pris sa retraite en 2016 avant de rejoindre les Islanders de New York en 2017 à titre d'entraîneur adjoint, poste qu'il a occupé jusqu'à la fin de la saison dernière.
La présence de Gomez sur la glace et en dehors a fait écho chez Perez, dont la famille est d'origine cubaine et portugaise. Perez a assisté à son premier match de la LNH à l'âge de 3 ans, quand son père l'a amené à un match des Rangers après que sa mère eut obtenu des billets pour le match sur son lieu de travail.
« Depuis cet instant, j'étais ébahi par le hockey, je suis devenu un mordu, a-t-il raconté. Je lui ai dit au match que je voulais jouer au hockey. »