De ce que l'on comprend, son père n'est pas le juge le plus sévère.
« C'est toujours plaisant d'avoir de la famille dans les gradins, a expliqué celui qui totalise 16 buts et 20 aides en 47 matchs. Ça me pousse assurément, mais même si je n'avais pas marqué, je suis certain qu'il aurait quand même dit que j'ai connu un bon match. »
John Hynes a sans aucun doute un regard plus critique sur le rendement d'Hischier et il semble qu'il n'ait pas grand-chose à reprocher à celui qui a été le tout premier choix du repêchage de 2017. Le Suisse lui offre exactement ce que l'on attendait de lui à son année de repêchage.
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On savait qu'il n'était pas le joueur le plus offensif, mais on vantait déjà ses qualités défensives et son style de jeu complet. Avec toutes les blessures avec lesquelles ont dû négocier les Devils cette saison, ils peuvent toujours compter sur Hischier pour mener la charge dans les deux zones.
« Nous avons parlé de ce rôle d'adjoint avec lui avec les blessés que nous avons, a indiqué Hynes. C'est un gros morceau de notre équipe et une pièce fondamentale de l'organisation. Il joue de la bonne manière et c'était une occasion de lui montrer que nous voyons en lui des qualités de leader pour l'avenir.
« C'est un joueur qui est à l'image de notre identité. C'était une occasion pour lui d'obtenir le « A » et nous sentions qu'il le méritait. Il en a profité aujourd'hui. Il a très bien joué avec cette lettre sur son chandail. »
Un exemple pour tous
En 16 rencontres depuis la blessure à Taylor Hall, Hischier est le meilleur marqueur de l'équipe avec sept buts et six mentions d'aide. Il tente de garder l'équipe à flot tant bien que mal, mais ce n'est pas toujours facile au cours de cette décevante saison (20-24-7).
En l'absence de celui qui a remporté le trophée Hart l'an dernier grâce à une récolte de 93 points, dont 39 buts, en 76 matchs, les Devils ont marqué deux buts et moins à sept reprises. Mais ce n'est rien pour agacer le jeune Suisse.
« J'essaie de ne pas me soucier des joueurs qui sont blessés ou de ceux qui sont dans la formation, a-t-il dit. Je veux seulement jouer de manière intelligente, faire mon travail en territoire défensif et générer de l'offensive. »
Grâce à cette attitude et à sa manière de gérer les aléas de la saison, Hischier a rapidement gagné le respect de ses coéquipiers. Même les plus âgés.
« Il veut être parfait, a vanté le vétéran de 34 ans, Brian Boyle. Il met les efforts pour s'améliorer dans tous les aspects de son jeu et il joue dans toutes les situations. C'est impressionnant de constater à quel point son jeu s'est amélioré en un an.
« Si tu es un entraîneur, tu demandes aux autres joueurs de prendre exemple sur lui. C'est quelque chose que nous pouvons tous faire, peu importe notre âge. »
