Hurricanes : L'impact de Burns a été immédiat

RALEIGH, N.C. - Brent Burns s'était ennuyé du hockey de séries.
Après ne pas avoir joué en séries éliminatoires de la Coupe Stanley lors des quatre dernières années, le défenseur des Hurricanes de la Caroline semblait déterminé à reprendre le temps perdu dans la victoire de 2-1 des siens contre les Islanders de New York lors du premier match de la série de première ronde, lundi au PNC Arena.

Burns a obtenu la passe décisive sur les deux buts des Hurricanes, marqués en avantage numérique, en plus de terminer le match avec six lancers, un sommet, trois mises en échec et un temps de jeu de 22:03. Les Hurricanes souhaiteront une performance similaire de la part du grand barbu de 38 ans lors du deuxième match de la série, mercredi (19 h HE; ESPN2, SN360, TVAS2, BSSO, MSG, MSGSN).
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« Il était partout, a souligné l'attaquant des Hurricanes Sebastian Aho. C'est un excellent joueur. Il a été vraiment important pour nous toute l'année et nous aurons besoin qu'il joue de cette façon tout au long de nos séries éliminatoires. »
L'arrivée de Burns s'est passée à merveille depuis qu'il a été acquis des Sharks de San Jose dans une transaction l'été dernier. Il évolue avec Jaccob Slavin sur la première paire de défenseurs et il a aidé son équipe à remporter le titre de la section Métropolitaine. Avec 59 buts de la part de ses défenseurs, les Hurricanes sont premiers dans la Ligue à ce chapitre, et Burns en a inscrit 18. Il a aussi terminé au troisième rang des marqueurs du club avec 61 points en 82 matchs, tout en jouant en moyenne 23:13 par rencontre.
Mais ce dont Burns avait le plus hâte, c'était de disputer du hockey de séries, lui qui n'a pas pu le faire lors de ses trois dernières saisons à San Jose. Il avait participé au tournoi printanier lors de sept de ses huit campagnes précédentes, et neuf fois en carrière. Il a compilé 62 points en 94 matchs éliminatoires en carrière.
Burns a atteint la finale de la Coupe Stanley en 2016 avec les Sharks, où ils se sont inclinés en six matchs contre les Penguins de Pittsburgh. Il n'a jamais mis la main sur la Coupe Stanley en 19 saisons dans la LNH.
« C'est génial, a lancé le défenseur. Tout le monde joue uniquement pour avoir cette chance. On sent l'électricité dans l'air depuis quelques jours. Tu as droit à une petite pause (après la fin de la saison), et ensuite, ça devient vraiment amusant. »
Burns a fait plaisir à tout le monde en mettant la table pour le but d'Aho en avantage numérique qui a donné l'avance aux Hurricanes 1-0 à 3:47 de la première période. La Caroline avait terminé la saison sur une mauvaise séquence de 5-en-46 (10,9 pour cent) sur le jeu de puissance lors de leurs 18 matchs qui ont suivi la blessure au genou d'Andrei Svechnikov qui a mis fin à sa saison. Les Islanders sont la seule équipe de la Ligue à avoir fait pire avec l'avantage d'un homme durant cette période (3-en-31; 9,7 pour cent).

Mais la Caroline n'a eu besoin que de cinq secondes pour marquer en supériorité numérique en séries. Aho a gagné la mise au jeu au cercle gauche pour l'envoyer à Martin Necas à la pointe droite. Ce dernier a remis à Burns à sa gauche, qui a tout de suite trouvé Aho pour lui permettre de décocher un tir sur réception du cercle droit qui est passé par-dessus la mitaine d'Ilya Sorokin.
« Nous avons bien exécuté sur ce premier but, a analysé l'entraîneur-chef des Hurricanes Rod Brind'Amour. Nous avons tenté ce jeu toute l'année, et c'est la première fois que ça fonctionne. De très belles passes, tout comme la mise au jeu. Les choses sont tombées en place. »
La Caroline a eu besoin de 47 secondes pour profiter de son jeu de puissance suivant pour faire 2-0 à 2:27 de la deuxième. Cette fois, Necas a laissé la rondelle derrière lui pour Burns au centre afin de lui permettre de décocher un tir sur réception que Stefan Noesen a fait dévier derrière Sorokin.
« Il a un excellent lancer, alors nous tentons de lui donner la rondelle quand il n'y a pas personne dans la ligne de tir, et il réussit aussi à tirer lorsqu'il y a de la circulation, a expliqué Necas. Nous voulons garder les choses simples, et s'il y a un jeu possible, nous le tentons. »
Burns est devenu le deuxième défenseur à amasser deux points à son premier match de séries avec la concession des Hurricanes/Whalers d'Hartford. Sylvain Côté avait fait de même en 1987. À 38 ans et 39 jours, Burns est aussi devenu le plus vieux défenseur de l'histoire de l'équipe à récolter un point, devant Paul Coffey (37 ans, 327 jours).
« C'est ce que nous avons vu toute l'année, a dit Brind'Amour. C'est un joueur d'élite et ça se voit sur la glace. Il aurait aussi pu marquer quelques buts. Il a un impact très important. »
Les unités spéciales auront fait la différence dans ce match. Les Hurricanes ont terminé la soirée avec deux buts en quatre occasions sur le jeu de puissance, alors que New York n'a rien fait lors de ses quatre séquences en avantage numérique.
« Ça aurait été encore mieux si j'avais marqué, mais c'est avant tout une question de faire les bonnes choses et d'avoir confiance, a dit Burns. Ça s'en vient, je crois. Ce sont des éléments sur lesquels nous travaillons quotidiennement, et c'est gratifiant de voir la rondelle rentrer dans le filet. »