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Pas nerveux pour cinq cennes, Allen a été solide comme le roc face aux redoutables Oilers, en repoussant 25 lancers.
Il faut dire que le Néo-Brunswickois n'est pas né de la dernière neige et qu'il s'est amené à Montréal en montrant un palmarès intéressant. Lundi, il a savouré sa 149e victoire dans la LNH et il est passé à un arrêt en fin de match de signer son 22e jeu blanc en carrière.
Mais comme les Canadiens ont été un cimetière de gardiens réservistes au cours de la dernière décennie ou presque, le scepticisme ambiant des partisans s'explique.
Au sein de l'équipe toutefois, on n'entretenait aucun doute cette fois.
« Nous ne doutions pas à l'interne qu'il puisse être à la hauteur pour son premier match, mais nous souhaitions qu'il obtienne un bon résultat.
« De cette façon, ça lui donne de la confiance et à l'équipe, a continué Julien. Disons qu'il aurait connu une soirée difficile, ça n'aurait rien changé à ce qu'on pense de lui, mais ç'aurait remué des doutes et on aurait recommencé à s'interroger à savoir s'il représente la solution. »
« Il a prouvé ce soir que c'est du sérieux », a tranché l'entraîneur.
« Nous avons mieux joué en défense (par rapport à samedi), mais il a eu à réaliser de beaux arrêts. Il a été formidable et il n'a pas volé le titre de la première étoile de la rencontre. »
Un velours
Louant l'effort de ses nouveaux coéquipiers, Allen a dit que ce premier gain avec le Tricolore lui a fait un velours particulier.
« J'avais hâte de jouer un premier match avec l'équipe. De l'avoir gagné, c'est très important pour moi », a commenté l'ancien gardien des Blues de St. Louis âgé de 30 ans. « Les gars ont été super au cours des deux derniers matchs et nous espérons poursuivre dans la même voie à Vancouver dans deux jours. »
Allen a pu se retremper dans le bain rapidement parce que les Oilers ont commencé la soirée avec beaucoup de vigueur.
« Ç'a été une bonne chose. Ça faisait un bout que je n'avais pas vu d'action. Le plus dur pour un gardien, c'est de se réhabituer à la circulation dense devant le filet. Ça ne se recrée pas vraiment à l'entraînement. J'ai pu vite me réhabituer. Ça m'a beaucoup aidé à me remettre dans le coup. »
Allen a également eu son mot à dire dans le fait que les Oilers ont été blanchis en sept occasions en avantage numérique.
« Nous, les gardiens, sommes censés être la colonne vertébrale des succès d'une équipe en infériorité numérique. Je dois une fière chandelle à mes coéquipiers qui ont été capables de maîtriser deux des meilleurs joueurs au monde. »