MONTRÉAL – Pour un but qui ne faisait que réduire l’écart à 4-2 alors que les Canadiens semblaient complètement largués par l’Avalanche du Colorado, Joshua Roy a célébré d’une façon très émotive.
L’attaquant québécois s’est lancé contre la baie vitrée avant de rejoindre son compagnon de trio Alex Newhook, qui avait fait tout le jeu pour lui. Il a alors crié « let’s go! » à deux reprises, comme s’il avait confiance que son but – son deuxième en autant de matchs – serait le début de quelque chose de grand.
« C’est rare que je suis content de même, mais les émotions ont embarqué, a dit Roy avec un léger sourire après le revers de 5-4 des siens en tirs de barrage. Je n’ai pas trop pensé, j’ai tout de suite sauté dans la bande. C’était le fun comme moment.
« On savait qu’on était capables de revenir. On avait beaucoup de chances de marquer en début de troisième, et on savait que ç’allait finir par débloquer. »
Il faut aussi remettre les choses dans leur contexte. Il s’agissait du sixième but de sa carrière dans la grande ligue, mais seulement de son deuxième à Montréal. C’était aussi son premier dans une véritable ambiance de séries – quoiqu’à ce moment, les partisans ne festoyaient pas trop fort.
Quand Juraj Slafkovsky a réduit l’écart à un seul but, 30 secondes plus tard, le niveau de décibels a grimpé d’un cran. Et il a explosé lorsque Christian Dvorak a créé l’égalité, 4:08 après la réussite de Roy.
« Il n’y a pas grand-place dans la Ligue où c’est aussi bruyant qu’un samedi au Centre Bell, a ajouté Roy, qui a mis le feu aux poudres. C’était incroyable. Ç’aurait quand même été mieux d’avoir deux points. »