« Je ne sais pas! C'est difficile à dire si j'aurais été prêt à faire le saut tout de suite, ou non. J'apprends énormément avec le Rocket présentement. J'ai la chance de jouer dans différentes situations qui me permettent de me développer. Chose certaine, ce ne fut pas facile de passer 10 semaines dans les gradins sans jouer. J'avais tellement hâte de revenir au jeu », a laissé entendre Juulsen, qui confirme n'avoir jamais été absent du jeu aussi longtemps depuis le début de sa carrière.
« Noah n'a qu'une trentaine de parties de jouées chez les professionnels. Ce n'est pas beaucoup pour une première année. Présentement, il prend de plus en plus confiance sur les plans mentaux et physiques. Son jeu robuste lui permet de se démarquer auprès de ses rivaux, tout comme son sens de l'anticipation. On remarque un réel progrès chez lui », a vanté Sylvain Lefebvre à la sortie de la patinoire.
Le jeune homme de 20 ans seulement (il en aura 21 le 2 avril prochain) apprécie le jeu viril et ne s'en cache pas. Il a été en mesure de distribuer plusieurs coups d'épaules extrêmement solides au cours des dernières semaines. Les patineurs adverses font mieux de se lever la tête quand ils tentent de passer du côté du numéro 8 du Rocket.
« Le jeu robuste a toujours fait partie de mes qualités, a analysé Juulsen. J'ai toujours apprécié le fait de m'impliquer physiquement, j'adore ça! Tout est une question de synchronisme et j'aime essayer de me positionner dans une situation avantageuse pour livrer une mise en échec. »
Avant de recevoir l'appel des Canadiens, Juulsen s'entraînait sur la première vague de l'avantage numérique du Rocket, mercredi. Pour la première fois de la saison, il évoluait comme seul défenseur en pareilles circonstances, agissant comme pivot pour quatre attaquants sur le jeu de puissance.
La piqûre au Championnat mondial junior
Juulsen a visiblement été marqué par sa participation au Championnat mondial junior 2017 présenté à Toronto et Montréal. À titre de membre en règle de la relève des Canadiens, quelle expérience ce fut pour lui de disputer une finale face aux États-Unis devant des gradins remplis au Centre Bell. Il en parle encore avec les étoiles dans les yeux.
« Ce fut quelque chose de vraiment spécial. Bien que le résultat ait été difficile à digérer (le Canada a échappé la médaille d'or lors d'une séance de tirs de barrage), nous réalisons aujourd'hui que nous avons vraiment tout donné. C'est une expérience extraordinaire de porter un chandail avec la feuille d'érable dessus. Surtout que la finale se passait au Centre Bell. Oui, ça donne encore plus le goût de revivre pareille sensation bientôt », a exprimé Juulsen.