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MELBOURNE, Australie – Avec la faste semaine que les Kings de Los Angeles et les Coyotes de l’Arizona ont vécue en Australie, il serait facile d’oublier que la Série globale 2023 de la LNH – Melbourne marquait le début du camp d’entraînement des deux équipes.

Un camp d’entraînement inhabituel, certes, mais un camp d’entraînement quand même.

C’est la raison pour laquelle, au terme des deux matchs au Rod Laver Arena de Melbourne, les entraîneurs se questionnaient sur l’impact que ce voyage aura sur leur équipe, alors que tous retournent aux États-Unis pour reprendre leur routine habituelle de camp d’entraînement.

« Nous savons que nous serions rendus probablement plus loin en ce qui a trait à la structure et à ce que nous devons accomplir si nous étions à la maison », a admis l’entraîneur des Kings Todd McLellan après la victoire de 3-2 de ses troupiers contre les Coyotes dimanche. « Nous n’aurions pas eu une journée de congé obligatoire, nous n’aurions pas perdu du temps d’entraînement à cause de la qualité de la glace. Mais c’est correct, car il y a des bénéfices qui viennent avec ce voyage. »

L’un de ces bénéfices : les liens que les joueurs ont pu tisser.

C’est l’une des raisons pour lesquelles ces deux équipes ont accepté de faire le voyage jusqu’en Australie. Il s’agissait d’une occasion unique de resserrer les liens, d’offrir du temps aux joueurs pour apprendre à se connaître et pour devenir un groupe uni.

« Ç’a été une belle expérience pour notre équipe », a souligné l’attaquant des Kings Adrian Kempe, qui a réussi un doublé dimanche. « Je pense que tout le monde était assez emballé de venir ici, de découvrir un nouveau pays et d’y jouer. Nous avons développé une belle chimie ensemble. »

Il y a eu des activités d’équipes, comme lorsque les joueurs des Coyotes ont été divisés en groupes et qu’on leur a demandé d’arriver avec un costume à thématique australienne lors d’un événement où ils ont joué aux dards et aux poches. Il y a eu du golf, des soupers au restaurant et une panoplie d’autres moments uniques.

« Je pense que ces occasions de passer du temps ensemble, de développer l’esprit d’équipe, de faire des activités, d’avoir du plaisir, de rire et de travailler ensemble vont grandement nous rapporter », a affirmé l’entraîneur des Coyotes André Tourigny.

Mais il y a plus que la chimie. Il y aura des bénéfices sur le plan hockey également.

« C’était une belle occasion de réunir notre équipe et de jouer contre une autre équipe de la LNH avec une formation complète, a souligné Tourigny. C’était la chance d’augmenter le rythme un peu et d’améliorer notre compréhension de ce que nous devons faire dans plusieurs situations différentes, comme en zone neutre, en échec avant, en sortie de zone et tout le reste. Beaucoup d’éléments de notre système de jeu ont été testés. Nous avons aussi pu apprendre à nous connaître en étant dans un environnement compétitif. »

Mais un autre défi va se dresser devant les Coyotes et les Kings quand ils reprendront l’avion lundi matin. Ils devront endurer un second vol de 15 heures et un décalage horaire de 17 heures. Ils devront aussi se plier à une série de journées de congé obligatoires à leur retour à Phoenix et à Los Angeles.

Le repos sera donc de la plus grande importance.

Parce qu’ils devront rapidement démarrer la machine par la suite. Ils analyseront des vidéos des matchs à Melbourne et consolideront ce qu’ils ont pratiqué à l’entraînement pour se replonger dans la préparation de la saison. Les deux équipes retrouveront leur formation complète pour la première fois vendredi, quand les Coyotes affronteront les Golden Knights de Vegas et que les Kings se mesureront aux Ducks d’Anaheim.

« Nous allons sauter sur la glace et retrouver notre rythme, a dit Tourigny. Les gars seront rouillés après quelques journées de congé. Mais pour nous, il y a beaucoup à apprendre à propos de nous-mêmes grâce à ces matchs, des petits détails dans lesquels nous pouvons mieux faire comme nos batailles le long de la rampe et notre rythme en contre-attaque dans lequel nous avons été légèrement désynchronisés.

« Dans un sens, ce n’est pas négatif. C’est tôt, donc c’est correct. »

Et c’est ce qui est le plus important : Tourigny, McLellan et leur équipe respective se préparent pour la saison régulière. Ils vont quitter l’Australie avec la tête remplie de souvenirs et se remettre à la tâche.

« Quand nous embarquerons dans l’avion demain, notre département de la science du sport, composé de gens très qualifiés, va nous aider à retomber sur nos pieds très rapidement, a assuré McLellan. C’est à chaque individu d’en profiter et de faire ce qui est approprié pour reprendre le collier rapidement.

« Nous comptons là-dessus. Nous ne pouvons pas nous permettre que des joueurs prennent du retard. »

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