Le gardien des Oilers d'Edmonton, et quarantenaire depuis le mois de mars, obtiendra le départ lors du match no 1 de la série contre l'Avalanche du Colorado à Denver, mardi (20 h HE; TNT, CBC, SN, TVAS). Il s'agira d'une première présence en finale d'association pour lui depuis 2012, avec les Coyotes de Phoenix. L'équipe du désert s'était inclinée contre les Kings de Los Angeles en cinq matchs.
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La motivation est donc énorme afin d'obtenir un premier laissez-passer pour la finale de la Coupe Stanley.
« Quand tu vieillis, tu réalises que tes chances de te battre pour la Coupe Stanley deviennent de plus en plus minces, a dit Smith, lundi. Nous en avons discuté en équipe, que la chance de jouer en finale d'association ne se présentera pas souvent. Tu veux en profiter quand ça passe et te préparer afin de tenter de te rendre jusqu'au but ultime, la finale de la Coupe. Il va falloir que tout le monde pousse dans la même direction afin d'avoir la meilleure des chances d'y arriver. »
Depuis le début des séries, Smith a une fiche de 8-3-0 avec une moyenne de buts accordés de 2,70, un pourcentage d'arrêts de ,927 et deux jeux blancs en 12 départs. En carrière, son dossier est de 19-20 avec une m.b.a. de 2,44, un taux d'efficacité de ,930 et six blanchissages en 41 matchs (39 départs).
Smith a reconnu que l'année avait été « rocambolesque » pour atteindre les séries. Il a été blessé au bas du corps le 19 octobre et il n'a pas rejoué avant le 29 décembre. Mais même lorsqu'il était à l'infirmerie, le directeur général Ken Holland n'a pas hésité à dire que Smith pourrait mener l'équipe en séries éliminatoires.
« Quand il joue, il joue à un haut niveau. Il apporte de la confiance à notre groupe, a expliqué Holland. Je pense qu'il est le meilleur gardien pour manier la rondelle de son ère. Ça aide énormément notre défensive, et c'était uniquement une question pour lui de retrouver la santé, jouer régulièrement et pratiquer régulièrement. C'est ce qu'il a été en mesure de faire lors de la deuxième moitié de l'année. »