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Le directeur général des Panthers de la Floride, Bill Zito, a bon espoir d’en venir à une nouvelle entente avec le franc-tireur Sam Reinhart, mais il ne croit pas disposer de l’espace suffisant sous le plafond salarial pour également accommoder Brandon Montour.

Reinhart et Montour sont deux des 11 joueurs des Panthers qui pourraient devenir autonomes sans compensation lundi midi (HE), une semaine après la première conquête de la Coupe Stanley de l’histoire de l’équipe.

« Nous ferons ce que nous avons à faire, et nous verrons ce que ça donne », a d’abord lancé Zito, évasif. « Nous avons un noyau très solide à mon avis. Nous avons espoir de garder tous les gars qui veulent rester ici et poursuivre sur notre lancée. »

Il ne fait pas de doute que Reinhart se plait en Floride. L’attaquant de 28 ans a établi des sommets personnels de 94 points et 57 buts en 82 matchs cette saison. Seul Auston Matthews l’a devancé au classement des buteurs (69). En supériorité numérique, personne n’a marqué davantage que le Vancouvérois.

Reinhart a également obtenu 16 points (10 buts, six aides) en 24 rencontres de séries éliminatoires, dont le but gagnant lors du match no 7 de la grande finale ayant permis aux Panthers de triompher devant les Oilers d’Edmonton.

MTL@FLA: Reinhart crée l'égalité en infériorité numérique

« Je ne dirai rien de plus que ceci : nous espérons qu’il sera de retour avec nous, puis nous tentons de conserver le plus de joueurs possible, a expliqué Zeto. Je suis optimiste. »

Le DG n’a toutefois pas tenu le même discours lorsqu’interrogé sur Montour. Le vétéran de 30 ans a obtenu 33 points (huit buts, 25 aides) cette saison et ses 23:27 d’utilisation moyenne par rencontre ont représenté le plus haut total chez les Panthers. Montour a ajouté 11 points (trois buts, huit aides) en 24 rencontres en séries.

« Il y aurait moyen » de conserver les services de Montour et Reinhart, selon Zito, mais rien n’est moins certain.

« Je suis fervent défenseur du principe selon lequel les joueurs qui font bien méritent d’être payés et d’avoir de plus grandes responsabilités », a indiqué le DG.

Vladimir Tarasenko, Nick Cousins, Ryan Lomberg, Steven Lorentz, Kyle Okposo, Kevin Stenlund, Oliver Ekman-Larsson, Dmitry Kulikov et Anthony Stolarz devraient eux aussi devenir joueurs autonomes sans compensation.

Leurs dossiers seront tout aussi critiques pour Zito, aussi en raison de l’espace restreint dont celui-ci dispose sous le plafond salarial de 88 M$.

« Nous dépenserons tout l’argent que nous avons à disposition, mais je ne peux en avoir plus. C’est frustrant, ça rend la tâche difficile, mais on ne peut rien y faire. »

Les Panthers ont été tranquilles lors du repêchage, n’effectuant que deux transactions mineures impliquant uniquement des choix au repêchage.

Les membres de l’état-major iront rejoindre l’équipe à Fort Lauderdale dimanche pour la parade de la Coupe Stanley, avant de revenir au travail avec l’ouverture du marché des joueurs autonomes le 1er juillet. Des jours « de folie » depuis que les Panthers ont triomphé, lundi.

« J’ai dit à quelqu’un, à la blague, que je me sentais comme un organisateur de mariage, car nous voulons que chaque étape se déroule le mieux possible pour nos joueurs, a raconté Zito. Ce fut une semaine fort occupée. C’est une petite fenêtre pour mettre sous contrat les gars et se préparer pour l’ouverture du marché. »

Même si le DG est trop occupé pour suivre les péripéties des célébrations de la conquête de son équipe, on lui a mis la puce à l’oreille concernant certaines anecdotes.

« C’est plaisant de voir la Coupe se promener dans le Sud de la Floride, s’est réjoui Zito. C’est la première fois que les gens la voient et ils la trouvent si belle, si majestueuse. Il y a une aura autour de la Coupe Stanley. Objectivement, ce n’est qu’un objet argenté, mais en fait, ce n’est pas que ça.

« Nous avons eu un souper d’entraîneurs et dirigeants. Les joueurs faisaient une sieste. Nous étions tous sur l’Intracoastal Waterway et les bateaux se sont mis à nous encercler. Ils savaient. À un certain moment, nous formions carrément une parade de bateaux. C’était spécial!

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