LAS VEGAS – Le nom de famille Koivu restera toujours magique à Montréal. Mais il pourrait revivre encore dans le futur par l’entremise d’Aatos, le fils de Saku.
Au deuxième jour du repêchage dans la Sphère de Vegas, les Canadiens ont écrit une histoire hollywoodienne en réclamant Aatos au troisième tour avec le 70e choix au total.
Il y a 31 ans, Saku Koivu avait endossé l’uniforme du Tricolore avec le 21e choix du repêchage. Signe que ça fait longtemps, ce repêchage se déroulait dans le vieux Colisée de Québec et les Nordiques étaient encore dans la LNH. À cette époque, il n’y avait que 26 équipes.
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Contrairement à son père qui avait fait le voyage à Québec, Aatos a regardé le repêchage de chez lui, en Finlande.
« C’est surréel, je suis super content, a dit Aatos lors d’une visioconférence. Je ne peux pas trouver les mots pour décrire ce que je ressens. C’est incroyable. Les Canadiens forment une grande organisation et la ville de Montréal est formidable. »
Aatos a décrit le moment où il a vu son nom apparaître à côté du logo des Canadiens.
« C’était incroyable comme sentiment, a-t-il mentionné. Tout le monde était silencieux. On savait que Montréal avait le prochain choix. Je regardais ça, mais je ne parlais pas. Je n’ai pas vraiment entendu mon nom, mais ma mère a commencé à crier et à sauter. Elle disait "Oh my god". J’ai fini par voir mon nom. Mon père sautait aussi de joie. Tout le monde était content, ma famille et mes amis. J’ai eu besoin d’un peu de temps pour réaliser que je venais de me faire repêcher. Je ne peux toujours pas décrire ce sentiment. »
Aatos avait encore un immense sourire dans le visage quand il parlait avec les journalistes. On pouvait facilement percevoir toute sa fierté.
Pas plus de pression
Aatos a toujours grandi avec la réalité d’être le fils d’un joueur très connu dans le monde du hockey. Il gardera toujours le nom de Koivu dans son dos. Dans une ville comme Montréal, il se fera souvent parler de son père, qui a porté le « C » de capitaine pendant neuf saisons avec le CH.
« Je ne pense pas que ce sera plus dur, je pense que je peux me créer un nom par moi-même, a répliqué Aatos. Je jouerai à ma manière, à ma façon. Je voudrai être le meilleur joueur possible. Je sais que les gens sauront qui est mon père, où il a joué. Ce sera comme ça à Montréal. Mais je ne pense pas qu’il s’agit d’une mauvaise chose.
« Dans ma jeunesse, je n’ai pas vraiment ressenti de pression, a-t-il continué. Les gens connaissaient mon père. Les adversaires criaient parfois mon nom de famille. Je m’y suis habitué. Je veux être plus que le fils de Saku. Je souhaite faire mon propre nom. »