« Il est tellement fort… C'est une excellente nouvelle pour la Ligue nationale (qu'il poursuive sa carrière) », a lancé Danault, qui a fait partie de la vingtaine de joueurs ayant contribué à la réussite du Pro-Am Gagné-Bergeron, mardi.
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L'annonce en début de semaine du retour, pour une 19e saison dans la LNH, du vice-doyen des patineurs québécois - derrière le gardien Marc-André Fleury - est saluée bien bas par ses pairs, qui lui vouent le plus grand respect.
« La Ligue nationale est meilleure avec lui dans ses rangs », a déclaré le joueur de centre des Golden Knights de Vegas Jack Eichel, qui a grandi dans la région de Boston en idolâtrant Bergeron. « Heureusement, je ne l'affronterai pas aussi souvent que quand j'étais avec les Sabres de Buffalo. »
À sa première participation au Pro-Am, Pierre-Luc Dubois, des Jets de Winnipeg, était fébrile comme un enfant la veille de rencontrer son idole pour la première fois.
« Je suis un 'fan' de lui depuis que je suis tout jeune et le 'fan' en moi est content de le revoir pour une autre saison. Le compétiteur en moi est également content parce qu'on veut se frotter aux meilleurs. Il reste encore le joueur le plus coriace à affronter dans la Ligue nationale. »
Dubois, âgé de 24 ans, a évoqué le duel qu'il a eu face à Bergeron au cours des séries 2019.
« On a joué contre les Bruins au deuxième tour, à ma deuxième saison avec les Blue Jackets de Columbus. Ils nous avaient battus en six matchs, a-t-il relevé. Notre trio avait été opposé à son trio, ç'avait été un bon 'challenge'. J'avais vraiment appris de ça. Quand tu affrontes Patrice Bergeron, si tu n'es pas prêt physiquement et psychologiquement, ça n'ira pas bien. »
Bergeron ne montre aucun signe de déclin, ayant amassé 65 points (25 buts, 40 passes) en 73 matchs, la saison dernière. Il a de plus mis la main sur le trophée Selke, à titre de meilleur attaquant à caractère défensif, pour la cinquième fois de sa carrière - un record de la LNH. Comment peut-on conserver un tel niveau d'excellence quand on arrive en bout de piste?
« Il y a plusieurs facteurs, a répondu Dubois. Le premier qui me vient en tête, c'est sa force psychologique. Il est tellement intelligent sur la glace. Il sait où aller et quand y aller. Il est toujours au bon endroit. Il utilise ses ailiers à merveille, surtout quand il joue avec David Pastrnak et Brad Marchand. Il est une coche au-dessus de tout le monde. Il sait où je vais aller avant même que j'y aille!
« Des joueurs de sa trempe, il y en a peu. Parfois, ce qu'ils font n'apparaît pas toujours sur la feuille de score, mais pour une équipe qui aspire à gagner la Coupe Stanley, ils sont essentiels. »