La situation en voie de se résorber chez le CH

La situation est en voie de se résorber chez les Canadiens de Montréal et le directeur général Marc Bergevin s'est dit optimiste que l'équipe puisse reprendre ses activités sur glace comme prévu, lundi.

Bergevin a fait savoir jeudi que le virus de la COVID-19 ne s'est pas propagé chez les joueurs, trois jours après que les noms de deux d'entre eux, Jesperi Kotpaniemi et Joel Armia, aient été inscrits sur la liste du protocole de la Covid-19 de la LNH.
Un seul joueur a été infecté par la maladie et le DG a confirmé qu'il s'agit d'un variant du coronavirus, d'où la décision fort possiblement de la LNH d'user d'extrême prudence en reportant les quatre rencontres du CH cette semaine.
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« La Ligue n'a pas voulu courir aucun risque. Je crois que c'est la bonne décision », a affirmé Bergevin.
Le DG a expliqué qu'un seul joueur, dont l'identité doit demeurer confidentielle, avait reçu un résultat positif à un test de la COVID-19, lundi, quelques heures avant le report du match contre les Oilers d'Edmonton.
« Comme il avait été en contact avec l'autre (joueur), les deux se sont retrouvés sur la liste. Le joueur a reçu un deuxième test positif, mais le virus ne s'est pas propagé jusqu'à maintenant », a précisé Bergevin. « Si ça demeure inchangé, nous pourrions pouvoir reprendre nos activités, lundi. »
Évidemment, ça vient joliment compliquer le calendrier du Tricolore, qui était déjà cordé serré.
L'équipe reprendrait le collier dès mardi en allant se mesurer aux Sénateurs d'Ottawa, dans la capitale nationale. Ce serait par la suite un feu roulant de rencontres jusqu'au-delà de la fin prévue de la saison régulière, le 10 mai.
« C'est passablement complexe. J'ai passé un bon deux heures au téléphone avec les gens de la Ligue, mercredi.
« On veut le moins possible déborder dans la semaine tampon, avant le début des séries éliminatoires, mais on sera peut-être contraint de le faire pour nous. Nous laisserons la Ligue faire ses annonces. »
Bergevin a tout de même divulgué que le CH pourrait être appelé à disputer des séquences de quatre matchs en l'espace de cinq jours et que toutes les équipes de la section Nord Scotia pourraient être touchées par la reconfiguration de l'horaire.
« C'est la situation et nous allons composer avec, en faisant de notre mieux », a affirmé Bergevin, avec résignation.
La semaine d'inactivité est positive en ce sens qu'elle permet à des joueurs blessés de récupérer physiquement. On avait déjà annoncé que le meilleur marqueur de l'équipe Tyler Toffoli serait indisponible pour les trois matchs de la semaine face aux Oilers.

Bergevin n'a pas caché que d'autres joueurs jouaient en dépit de blessures.
L'effet pervers, c'est qu'on devra redémarrer la machine promptement.
« Ce ne sera pas évident, a-t-il dit. Le complexe d'entraînement est fermé. Nous ne pouvons rien faire. »
On a organisé des séances d'entraînement en visioconférences avec les joueurs. Le personnel d'entraîneurs les contacte également afin de peaufiner des stratégies sur les unités spéciales, entre autres.
Le repos pourrait-il être un avantage?
« Je vous répondrai après notre match du 30 mars, a répondu le DG. Ça pourrait aller d'un bord ou de l'autre. »
Il a en tout cas dit clairement que le repos ne change rien pour lui en vue de la date limite des transactions.
« Nous avons constamment des discussions, mais ça revient toujours au plafond salarial. Nous n'avons pas plus d'argent à dépenser. Pour additionner le salaire d'un nouveau joueur, il faut soustraire le salaire d'un joueur actuel.
« On peut dire ce qu'on veut, mais j'aime l'équipe que nous avons assemblée », a-t-il tranché.
Pas coupable
Bergevin a mentionné qu'on ne sait pas comment le joueur infecté a pu l'être parce que les possibilités sont nombreuses. L'équipe est rentrée d'un long voyage dans l'Ouest canadien, la semaine dernière. Elle avait joué deux matchs face au Canucks de Vancouver, à son retour à domicile vendredi et samedi.
Le DG a dit que personne ne pointe de doigt accusateur vers le joueur qui a contracté le virus.
« Je ne suis pas prêt à dire que c'est parce qu'il n'a pas respecté les consignes sanitaires, a-t-il avancé. Les gens qui meurent de la maladie, ce n'est pas nécessairement parce qu'ils ont été imprudents. Le virus est très contagieux, il peut se propager de façon banale, même les scientifiques ont de la difficulté à bien le cerner.
« Le joueur n'est pas coupable de rien, à mes yeux, a-t-il assuré. Ç'aurait pu être un faux test positif. Nous en avons eu quelques-uns dans l'équipe. Même moi j'en ai déjà eu un. »
Bergevin a expliqué que depuis le 3 janvier, tous les membres dans la bulle du CH, doivent se soumettre à des tests de dépistage sur une base quotidienne.
Il a ajouté que les familles sont également testées sur une base régulière, en vertu de l'entente de collaboration entre la LNH et la santé publique du Québec.