Ça commence à ressembler à une bonne banque d'espoirs. Et c'est sans parler de Jesperi Kotkaniemi, qui a déjà une saison d'expérience dans la LNH, et du défenseur Alexander Romanov, qui a encore une saison à écouler à son contrat dans la KHL avant de traverser l'Atlantique.
Ce vent de fraîcheur est peut-être ce qui explique que plusieurs centaines d'amateurs ont fait une croix sur le soleil, la piscine et les mojitos pour s'enfermer au complexe d'entraînement de Brossard et assister aux entraînements et aux matchs intraéquipes, qui ont eu lieu au cours des trois derniers jours.
Caufield, le joueur le plus attendu de la foule, a laissé une très bonne première impression. Ce ne sont que des rencontres pas trop physiques à quatre contre quatre, où il y a beaucoup d'espace sur la patinoire, mais le petit Américain a démontré sa vitesse, son flair et ses habiletés individuelles.
Il ressortait du lot lors de plusieurs de ses présences, et c'est ce qui est encourageant.
« Ce n'est pas pour rien qu'il a battu des records (avec le programme de développement américain), a fait valoir Bouillon. J'avais hâte de le voir. On parle beaucoup de son gabarit (5 pieds 7 pouces, 157 livres), mais en même temps, il y a de la place pour ces joueurs-là dans la LNH d'aujourd'hui.
« J'ai un penchant pour les petits joueurs, j'aime les voir réussir. Mais si je regarde en général les joueurs qui arrivent depuis les deux dernières années, j'adore les gars que nous avons. »
Grossir mais pas trop
Ce court camp était probablement la seule occasion qu'aura la direction du Tricolore de voir Caufield à l'œuvre dans le giron de l'équipe d'ici à la même date l'an prochain. À moins d'une surprise, l'attaquant devrait évoluer à l'Université du Wisconsin et ne pourra participer au camp des recrues en septembre.
D'ici à son retour à Montréal, il devrait avoir pris un peu de coffre et de maturité physique grâce au travail qu'il accomplira au Wisconsin et aux outils que lui ont fournis les Canadiens cette semaine.
« C'est sûr qu'à 18 ans, ces gars-là ont encore le potentiel de maturer, a expliqué Bouillon. Les ressources sont là pour eux. Nous avons des préparateurs physiques et des nutritionnistes. En même temps, on veut qu'il se sente bien. Cole est très talentueux et il est là pour marquer, on ne veut pas lui enlever de la vitesse.
« Il est encore jeune, il va prendre de la maturité et de la masse. On va travailler avec lui de ce côté-là, mais on ne veut pas changer le style de joueur qu'il est. »