Le DG des Blackhawks passe incognito à Nashville

Un mystérieux Kyle de Chicago arpente les rues de Nashville en pleine semaine du repêchage et il est un véritable expert des Blackhawks de Chicago.

Vous soupçonnez déjà qu'il pourrait s'agir de Kyle Davidson, le directeur général de l'équipe? Il faudrait le dire au représentant de Penalty Box Radio, un balado qui couvre les Predators de Nashville, qui effectuait un vox pop pour interroger des passants au sujet du repêchage et de la LNH au centre-ville de Nashville, et qui n'a jamais réalisé qu'il s'adressait bel et bien à Davidson.

Après s'être présenté comme un grand partisan des Blackhawks, Davidson s'est donné une note de 4 sur 10 pour ses connaissances en hockey.

« Certaines personnes disent que je ne connais pas grand-chose », a-t-il lancé.

L'animateur lui a alors demandé de nommer le plus de joueurs possible en 20 secondes, et les réponses auraient dû lui mettre la puce à l'oreille.

Wayne Gretzky, Mario Lemieux, Jonathan Toews, Patrick Kane, Duncan Keith, Brent Seabrook, Corey Crawford… Jusque-là, des noms dont la plupart des partisans de hockey, et surtout des Blackhawks, n'auraient pas de mal à énumérer.

Johnny Oduya, Michal Rozsival, Bryan Bickell, Dave Bolland… On commence à entrer dans une catégorie de joueurs que seul un vrai mordu des Blackhawks penserait à nommer. Ou quelqu'un qui travaille dans l'administration de l'équipe depuis 2011.

Nick Foligno, Taylor Hall… Facile d'y penser à ceux-là. Davidson les a acquis des Bruins de Boston pas plus tard que lundi.

L'animateur a reconnu être impressionné que Davidson ait pensé à Bickell et à Rozsival, mais le DG s'est rendu au bout de l'entrevue sans se faire reconnaître.

Davidson a conclu l'entrevue en disant que la LNH est « géniale » et qu'il ne changerait rien au hockey. Il faut dire qu'il a toutes les raisons d'être de bonne humeur, puisque dans quelques heures, il devrait repêcher Connor Bedard, un talent générationnel.

On ne saura jamais si cette vidéo était une mise en scène planifiée, mais on préfère croire que non.