Red Wings column Apr 10

DETROIT – Derek Lalonde a dit quelque chose qui devrait faire réfléchir les joueurs des Red Wings de Detroit à la veille d’un match de la plus haute importance contre les Penguins de Pittsburgh jeudi (19 h HE; TVAS, SNP, SNE, SN-PIT, BSDET).

« Nous ne serons peut-être pas à la même place l’année prochaine », a lancé l’entraîneur, mercredi.

Lalonde veut dire que les Red Wings n’auront peut-être pas la chance de se qualifier pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley l’an prochain comme c’est le cas actuellement, donc le sentiment d’urgence est bien présent.

Ce n’est pas une insulte envers les Red Wings, qui n’ont pas participé aux séries éliminatoires lors des sept dernières saisons. C’est la réalité d’une Association de l’Est où la compétition est relevée. Ce n’est pas seulement vrai pour Detroit, mais aussi pour les Penguins, les Capitals de Washington et les Flyers de Philadelphie.

Regardez le classement : les Capitals occupent la deuxième place de quatrième as dans l’Est avec 85 points. Les Penguins et les Red Wings ont un point de retard, et les Flyers ont deux points de moins. Washington, Pittsburgh et Detroit doivent encore jouer quatre rencontres, mais il n’en reste que trois à Philadelphie.

Maintenant, regardez autour d’eux. Est-ce que les équipes devant eux vont glisser au classement l’an prochain? À l’inverse, est-ce que des formations derrière eux vont faire un bond? Lalonde n’a pas voulu nommer d’autres équipes, mais il a fait référence aux Devils du New Jersey. Ils ont récolté 79 points, mais ils en ont obtenu 112 la saison dernière, terminant au deuxième rang de la section Métropolitaine. Ils ont ensuite éliminé les Rangers de New York en sept matchs en première ronde avant de s’incliner en cinq rencontres face aux Hurricanes de la Caroline au deuxième tour.

« Je n’entrevois pas un scénario où le New Jersey ne flirte pas avec le plateau des 100 points la saison prochaine, a dit Lalonde. Tu n’obtiens pas une telle chance chaque année, et elle se présente à nous actuellement. Il y avait une occasion à saisir hier, mais nous l’avons ratée. Une autre occasion se présente demain contre Pittsburgh. Nous aimerions en profiter. »

Les Red Wings considèrent qu’ils ont bien joué contre les Capitals à domicile mardi, mais ils ont tout de même vu Washington l’emporter 2-1 et les dépasser, ainsi que les Penguins, pour s’emparer de la deuxième place de quatrième as. Les Capitals avaient une fiche de 0-4-2 à leurs six parties précédentes. Maintenant, les Red Wings doivent aller gagner à Pittsburgh contre une équipe qui n’a pas perdu en temps réglementaire à ses neuf plus récents affrontements (6-0-3).

Entretemps, les Capitals vont rendre visite aux Sabres de Buffalo, alors que les Flyers vont affronter les Rangers. Bonne chance pour prédire l’allure du classement à la fin de la soirée.

« C’est une perte de temps », a martelé le défenseur Ben Chiarot. « Ça ne se déroule jamais comme tu le pensais. Nous devons nous concentrer sur ce que nous faisons chaque jour. C’est tout. »

Les Red Wings débarqueront à Pittsburgh sans Andrew Copp (fracture à l’os d’une joue) et Michael Rasmussen (haut du corps), deux attaquants imposants et robustes qui pourraient offrir le jeu viril nécessaire à ce moment-ci de l’année. Les Red Wings ont rappelé l’attaquant Zach Aston-Reese des Griffins de Grand Rapids, dans la Ligue américaine de hockey. Il a joué 308 matchs dans la LNH, incluant 213 avec Pittsburgh de 2017 à 2022.

Lalonde a modifié ses deux premiers trios à l’entraînement mercredi, réunissant Alex DeBrincat, Dylan Larkin et Lucas Raymond sur la première ligne et David Perron, J.T. Compher et Patrick Kane sur la deuxième. Lors du dernier match de Detroit à Pittsburgh, le 17 mars, les Red Wings s’étaient inclinés 6-3. DeBrincat et Kane évoluaient ensemble, ce qui a ultimement avantagé Sidney Crosby et Evgeni Malkin dans les confrontations sur la glace. 

« Ils avaient fait du très bon travail pour leur mettre de la pression et ça créait de l’espace pour Crosby et Malkin, a analysé Lalonde. Je pense que ça ajoute un peu d’équilibre autrement. Comme nous avons perdu deux éléments importants et imposants de notre attaque, je trouvais que c’était l’occasion de rééquilibrer un peu nos trios avant d’aller sur la route. »

Les Penguins semblaient être en voie de rater les séries éliminatoires pour une deuxième saison de suite le 8 mars, quand ils ont échangé l’attaquant Jake Guentzel aux Hurricanes de la Caroline. À ce moment, ils accusaient huit points de retard sur les Red Wings et le Lightning de Tampa Bay, alors détenteurs des deux places de quatrième as dans l’Est. Mais ils ont amorcé une remontée spectaculaire menée par Crosby, qui a inscrit 22 points (huit buts, 14 passes) à ses 14 derniers matchs. 

« Dans les deux, trois dernières semaines, nous sommes là plus que jamais, a dit Crosby. Je pense que ç’a fait ressortir le meilleur de nous. Nous jouons du bon hockey. Je pense que nous croyons en nos moyens, et nous devons continuer à faire la même chose. »

Alex Nedeljkovic, qui a passé les deux dernières saisons à Detroit, était devant le filet pour la victoire contre les Red Wings le 17 mars. Il a obtenu le départ dans chacun des matchs de la séquence avec un point de Pittsburgh, maintenant une moyenne de buts alloués de 2,57 et un pourcentage d’arrêts de ,913. 

« La date limite des transactions est arrivée et il s’est produit ce qui s’est produit, a dit Nedeljkovic. Tu le reconnais et tu tentes de ne pas y penser, mais ça affecte tout le monde. Mais je pense que nous avons finalement retrouvé un bon état d’esprit, arrêté de regarder le portrait d’ensemble et commencé à y aller un match à la fois. Ç’a été très bénéfique et ç’a eu un impact positif sur tout le monde dans le vestiaire. »

Le prochain match en est encore un très gros.

*Avec la collaboration du correspondant indépendant de NHL.com Wes Crosby

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