Même s'ils ont mieux joué au dernier tiers, les Blues ont encore une fois eu le blues de la troisième période, eux qui ont maintenant accordé 11 de leurs 23 buts au cours de cet engagement.
« Nous devons trouver notre swag (confiance), a lancé l'attaquant Brayden Schenn. Si nous travaillons fort, ça va mener à des victoires, à de bons matchs et à de la confiance. Il y a une poignée de gars dans ce vestiaire qui doivent commencer à montrer la voie à suivre et ça commence avec moi. »
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Ils devront mettre le doigt sur le bobo sous peu puisqu'ils affronteront coup sur coup les Maple Leafs, les Jets et les Blue Jackets.
Une autre semaine catastrophique et la pente pourrait être difficile à remonter dans une section qui comprend les Predators, les Jets, l'Avalanche et le Wild - toutes des équipes qui ont pris part aux séries la saison dernière.
Si les défaites continuent de s'accumuler à ce rythme, la frustration se pointera aussi le bout du nez.
« Bien honnêtement, j'espère vraiment que la frustration est installée, a lancé Yeo, visiblement mécontent. Nous devrions être vraiment écœurés. Je ne vois pas assez de colère dans ce vestiaire. Nous devons mettre notre pied à terre et mettre un terme à ça.
« Ça arrive de gagner ou de perdre. Mais jouez 60 minutes et je vous garantis que vous allez aimer le résultat. »
Trop lents?
Peut-être que les Blues ne travaillent pas assez efficacement et ne donnent pas l'effort durant 60 minutes pour le moment, mais force est d'admettre que l'équipe ne semble pas totalement suivre la tendance qui s'exerce un peu partout dans la LNH en ce qui a trait à la rapidité et à la vitesse d'exécution.
Des joueurs comme Pat Maroon, Ryan O'Reilly et Jay Bouwmeester ne sont pas nécessairement des marchands de vitesse et ç'a paru face à une équipe axée principalement sur cet aspect comme le Tricolore.
« Tout le monde est rapide maintenant, c'est pratiquement ce qu'est devenu le hockey, a expliqué Bouwmeester. Nous ne sommes pas bâtis comme eux. Ils ont leurs forces et nous avons les nôtres. Notre force, c'est de nous installer en territoire adverse et de faire tourner le disque. C'est comme ça qu'on va générer nos chances.
« Nous ne pouvons pas nous permettre d'y aller œil pour œil avec une équipe comme ça. Les bonnes équipes tentent d'influencer le match selon leurs forces et c'est ce que nous devons mieux faire. »