« Les équipes ne sont pas en mesure d'ajouter du salaire sous le plafond, donc on jongle avec les options présentement », a raconté le directeur général Bill Armstrong mardi avant le match contre les Red Wings à Detroit, une éclatante victoire de 9-2 par sa troupe.
« J'ai l'impression que tout va débouler lors de la dernière journée. »
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Les Coyotes peuvent venir en aide à certaines équipes. Ils occupent l'avant-dernier rang de la LNH (17-35-4), ils amorcent une reconstruction, ils sont prêts à accepter des choix allant jusqu'au repêchage de 2025 afin de les aider à améliorer leur bassin d'espoirs et ils ont beaucoup à offrir : de la marge de manœuvre sous le plafond salarial, des joueurs autonomes sans compensation et même un défenseur no 1 en Jakob Chychrun, si l'offre est suffisante.
La collecte de choix de repêchage est déjà commencée dans le désert. En plus d'avoir en main tous leurs choix lors des six premières rondes lors des deux prochains encans, ils possèdent deux sélections de premier tour et quatre de deuxième en 2022. Ils ont aussi en main le troisième choix des Canucks de Vancouver en 2023, ainsi que deux choix de deuxième ronde supplémentaires, un de trois et un de quatre en 2024. Ils ont aussi le choix de deuxième ronde des Maple Leafs de Toronto de 2025, qu'ils ont l'option de transformer en sélection de troisième tour en 2023 s'ils le désirent.
« En ce moment, nous sommes plutôt satisfaits de ce que nous avons en vue du prochain repêchage, a dit Armstrong. Nous sommes très chanceux d'avoir été en mesure de répartir les choix. Donc, nous affichons presque complet en 2024 et nous avons commencé à travailler sur le repêchage de 2025 pour accumuler des choix afin d'avoir des éléments intéressants selon ce qu'on veut faire à ce repêchage. C'est ça le plan. »
Armstrong souligne que les équipes qui ont récemment remporté la Coupe Stanley ont été bâties de cette façon.
« Elles sont construites avec des joueurs d'impact qui ont été sélectionnés tôt au repêchage, et nous tentons de nous placer dans une situation où nous allons pouvoir choisir des joueurs d'impact, ce qui est difficile, a affirmé le DG. C'est la chose la plus difficile à faire. Tu ne dois pas les manquer lorsqu'ils passent. »
Armstrong a indiqué que les Coyotes avaient environ 30 millions $ de disponible sous le plafond salarial afin d'absorber un contrat en échange d'éléments intéressants.
« Je ne pense pas qu'on va tout utiliser d'ici à la date limite. On pourrait, mais on pense plutôt faire une ou deux transactions. À moins de recevoir une offre qui nous jette à terre, j'espère faire un ou deux petits marchés.
« Ce sera intéressant. Le marché n'est pas très actif. On verra s'il se met en marche. »
Les Coyotes ont plusieurs vétérans qui pourraient devenir joueurs autonomes sans compensation au terme de la saison, dont le gardien Scott Wedgewood, le défenseur Anton Stralman et les attaquants Jay Beagle, Loui Eriksson, Alex Galchenyuk, Johan Larsson, Riley Nash et Antoine Roussel.
Est-ce que l'un d'eux va changer d'adresse dans les prochains jours? Tout dépendra de leur valeur aux yeux des équipes dans la course. Est-ce que les Coyotes pourraient offrir un contrat à certains d'entre eux? Tout dépendra de ce que l'équipe fera comme gestes à partir de maintenant jusqu'aux lendemains du repêchage. Armstrong pourrait être tenté de conserver plus d'espace sous le plafond salarial afin de l'utiliser plus tard.
« Tout le monde est disponible, a-t-il lancé. Tout le monde joue pour obtenir un contrat. On verra bien. »
Les Coyotes ont aussi dans leur formation des vétérans comme le défenseur Shayne Gostisbehere et l'attaquant Andrew Ladd, qui ont les deux une année à faire à leur contrat.
Armstrong a souligné l'importance de la présence des deux joueurs dans le vestiaire, même si leur production n'a pas été aussi importante que dans le passé.
« Quand tu es dans une reconstruction, ce qui est le plus important est de donner aux jeunes joueurs un environnement qui leur permet de progresser, de s'améliorer chaque fois qu'ils viennent à l'aréna, et pour y parvenir, ça prend d'excellents leaders dans le vestiaire. Nous avons été chanceux de pouvoir compter sur ces gars. Ce sont d'excellents leaders, de bonnes personnes, et ils ont vraiment poussé notre groupe. »