NEW YORK – Nikolaj Ehlers est remonté à la fin de la dernière saison quand il a été questionné sur les raisons qui peuvent expliquer le départ historique des Jets de Winnipeg en 2024-25.
« La fin de la dernière année a été un gros appel au réveil, a dit Ehlers à LNH.com en direct du Madison Square Garden, mardi. Avec la saison qu’on avait connue, perdre de cette façon en séries était très frustrant. Je pense que nous savions tous qu’on devait changer certaines choses, et il n’était pas question des joueurs. Il s’agissait plutôt de notre mentalité, de la façon dont nous venons travailler chaque jour. Ça rapporte jusqu’ici. »
Les Jets sont arrivés à New York forts d’une fiche de 14-1-0, étant la première équipe de l’histoire de la LNH à avoir signé 14 victoires lors de ses 15 premiers matchs d’une saison. Avant de débarquer au Garden, où ils affronteront les Rangers de New York mardi (19 h HE; MSG, TSN3), ils avaient remporté six matchs consécutifs.
Pour mettre en contexte le point soulevé par Ehlers, les Jets ont terminé la dernière saison avec 110 points, au deuxième rang de la section Centrale derrière les Stars de Dallas (113), et au quatrième rang du classement général de la LNH.
Mais ils ont été renversés en cinq matchs au premier tour des séries éliminatoires par l’Avalanche du Colorado, après avoir gagné le match no 1 de la série.
« Ça fait rapidement oublier que nous étions quatrièmes dans la ligue au chapitre des points en saison régulière, a soulevé l’attaquant Kyle Connor. Je pense que notre engagement envers la constance, la façon de se présenter et la manière dont nous nous poussons mutuellement à être au sommet de notre art soir après soir est à un tout autre niveau cette année. »
Rebondir à la suite de la fin décevante de l’an dernier et l’engagement sont évidemment des raisons qui expliquent les succès des Jets depuis le début de la saison. Mais il y a plus que ça.
Voici quatre raisons qui font en sorte que la formation manitobaine est seule en tête au classement et première dans plusieurs catégories statistiques, dont les buts par match (4,47), les buts accordés par match (2,07), l’avantage numérique (41,9%), les victoires après avoir tiré de l’arrière (sept) et le différentiel de buts (+36) :