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Pour la première fois depuis le début de l'ère du plafond salarial en 2005-06, les Maple Leafs de Toronto se sont qualifiés pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley trois années de suite.

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Les Maple Leafs (46-26-7) ont assuré leur participation aux séries printanières de 2019 en défaisant les Islanders de New York 2-1, lundi, au Nassau Coliseum. C'est la première fois que Toronto se qualifie pour les séries éliminatoires trois années d'affilée depuis ses six participations consécutives de 1998-99 à 2003-04.
Les Maple Leafs tenteront de remporter une première ronde éliminatoire depuis leur victoire en sept parties contre les Sénateurs d'Ottawa lors des quarts de finale de l'Association de l'Est en 2004. Depuis, ils se sont inclinés au premier tour contre les Bruins de Boston en 2013 (sept matchs), les Capitals de Washington en 2017 (six matchs) et de nouveau contre les Bruins en 2018 (sept matchs).
Voici cinq raisons pour lesquelles les Maple Leafs se sont qualifiés pour les séries éliminatoires :
1. La qualité de leur axe du centre
Ajouter John Tavares, qui a accepté un contrat de sept ans d'une valeur de 77 millions de dollars le 1er juillet, à Auston Matthews a procuré aux Maple Leafs un des meilleurs duos de centres dans la LNH.
« Ça provoque beaucoup de maux de tête aux adversaires et c'est ce qu'on voulait », a déclaré l'entraîneur Mike Babcock.
Tavares a établi des marques personnelles avec 46 buts et 87 points. Les 72 points de Matthews représentent un sommet personnel en trois campagnes dans la LNH et ses 37 buts sont le deuxième plus haut total de sa carrière. Lorsqu'on ajoute le centre du troisième trio Nazem Kadri (16 buts) à l'équation, les Maple Leafs ont obtenu un total de 99 buts de leurs trois premiers joueurs de centre.

TOR@NYI: Premier but de Tavares contre les Islanders

Babcock a longtemps fait valoir que l'équipe devait améliorer son axe du centre et son souhait a été exaucé.
2. L'éclosion de Rielly
Chaque fois qu'un défenseur est sélectionné parmi les dix premiers en première ronde du repêchage de la LNH, l'organisation qui le réclame espère qu'il deviendra un véritable défenseur numéro un.
Morgan Rielly, qui a été repêché au cinquième rang par les Maple Leafs en 2012, a franchi cette étape cette saison.
Rielly domine tous les arrières de la LNH avec 20 buts et il occupe le troisième rang avec 71 points. Ces deux statistiques sont de nouvelles marques personnelles, tout comme ses 51 aides, ses cinq buts gagnants et ses 217 tirs au but. C'est le genre de statistiques qui lui permettent d'être considéré pour le trophée Norris.

« C'est difficile à expliquer de manière logique parce que c'est seulement une question de confiance, a indiqué Rielly. J'ai toujours su que j'étais capable de produire davantage à l'attaque.
« Il suffit de croire qu'on peut sauter sur la glace et prendre le contrôle du match. C'est quelque chose qui prend du temps. Ç'a été un peu plus long pour moi et ça l'est habituellement pour les défenseurs. »
3. La magie de Marner
Mitchell Marner mène les Maple Leafs avec 92 points (25 buts, 67 aides). Il est le premier joueur de Toronto à inscrire plus de 90 points depuis Mats Sundin en 1996-97 (94 points). Les 67 assistances de Marner constituent le quatrième plus haut total en une saison pour un joueur des Maple Leafs. Il vient derrière Doug Gilmour (95 en 1992-93 et 84 en 1993-94) et Darryl Sittler (72 en 1977-78).

PHI@TOR: Hyman complète la passe de Marner

La capacité qu'a Marner de toujours trouver un coéquipier libre est l'une des principales raisons pour lesquelles son trio, complété par Tavares et Zach Hyman, a été le meilleur de Toronto pendant toute l'année.
« Il lit très bien le jeu, autant avec que sans la rondelle. Alors, il peut anticiper les jeux », a mentionné Tavares.
4. Devant le filet
Les récents déboires du gardien Frederik Andersen n'enlèvent rien au rôle qu'il a joué pour les Maple Leafs cette saison. Il a été leur pierre angulaire et leur pilier dans les cinq premiers mois de la campagne.
« Sans Freddie, on ne serait pas là où on est en ce moment », a affirmé Rielly.

Andersen a conservé un pourcentage d'arrêts de ,890 en 11 parties au mois de mars, mais lors de ses 46 premiers matchs, celui-ci s'élevait à ,923. Il partage le deuxième rang du circuit pour les victoires (36) avec Sergei Bobrovsky des Blue Jackets de Columbus, à deux gains d'Andrei Vasilevskiy (38) du Lightning de Tampa Bay.
« C'est normal de connaître des hauts et des bas dans une saison », a mentionné Andersen samedi. « Le but, c'est d'être constant. C'est la clé. »
5. Une attaque diversifiée
La production offensive de Tavares, Marner et Matthews était attendue, mais c'est celle du reste de la formation qui a donné un sérieux coup de pouce aux Maple Leafs. Toronto compte six joueurs ayant marqué au moins 20 buts dans sa formation : Tavares (46), Matthews (37), Marner (25), Rielly (20), Hyman (20) et l'attaquant Andreas Johnsson (20). L'attaquant Kasperi Kapanen en a 19 avec encore trois matchs à jouer.
Babcock peut compter sur dix joueurs ayant marqué au moins dix buts et c'est exactement le type de rendement qu'il recherchait.
« Ça prouve qu'on a de la profondeur, a-t-il déclaré. Et c'est ce dont on a besoin dans cette ligue. »