Danault assure être mieux outillé que la dernière fois qu'il a été confronté à une situation semblable, soit avant la saison 2017-18.
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« Je ne commettrai pas la même erreur qu'il y a trois ans », a martelé celui qui a vu son implication communautaire être récompensée par l'attribution du trophée Jean-Béliveau, mardi.
« J'étais jeune et différent. Je pensais trop à ma situation contractuelle et je m'étais imposé trop de pression. Ça m'avait joué dans la tête. J'ai appris de l'expérience. Je ne veux pas perdre une saison à penser à ça. Je veux plutôt continuer à m'améliorer. »
En 2017-18, Danault avait effectivement connu une saison difficile, avec huit buts et 17 passes pour 25 points en 52 matchs.
À l'été 2018, il a paraphé une entente de trois saisons au coût total de 9,25 millions $. Les Canadiens pourraient actuellement voir à retenir ses services pour au-delà de la saison à venir, comme ils l'ont fait avec le défenseur Jeff Petry et l'attaquant Brendan Gallagher.
« En ce moment, il n'y a aucune négociation. C'est au point zéro », a indiqué l'attaquant de 27 ans, qui vient de connaître des saisons de 53 et de 47 points, respectivement.
Prolongation en poche ou pas, le patineur natif de Victoriaville a déclaré qu'il va respecter l'entente actuelle jusqu'à sa conclusion.
« C'est sûr que je vais me présenter au prochain camp d'entraînement, a-t-il insisté. Le CH m'a donné un contrat de trois ans, il y a deux ans. Il me reste un an et j'ai l'intention d'honorer mon contrat jusqu'à la fin. Après, ce sera entre les mains de Marc Bergevin (le directeur général). »
Disant miser sur l'expertise d'un psychologue sportif, il a mentionné avoir surmonté l'aspect émotif de la situation ou la période de questionnements, contrairement à il y a trois ans.
« Je sais qui je suis et qui je suis en train de devenir. Je suis en plein contrôle de mes moyens. La décision ne me revient pas, au bout du compte. C'est sûr que je veux rester à Montréal, mais je comprends que ce sont les affaires et je suis convaincu que le dénouement sera ce qu'il y a de mieux pour moi. »
Danault a dit se replier sur son cocon familial, qui le ramène à l'essentiel et aux vraies valeurs.