Les Predators n'ont pu survivre sans leurs joueurs blessés

Pour la première fois depuis la saison 2013-14, les Predators de Nashville ne seront pas des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

Les Predators (41-31-8) ont été éliminés de la course lorsque les Jets de Winnipeg ont vaincu le Wild du Minnesota 3-1, mardi, pour mériter la deuxième place de quatrième as dans l'Association de l'Ouest.
Les Predators s'étaient qualifiés pour les séries éliminatoires lors des huit dernières saisons, et ils avaient atteint la finale de la Coupe Stanley en 2017, lorsqu'ils avaient perdu contre les Penguins de Pittsburgh en six matchs.
Voici un survol de ce qui s'est passé lors de la saison 2022-23 et les raisons pour lesquelles le vent pourrait tourner en faveur des Predators la saison prochaine.

Ce qu'il faut savoir

Potentiels joueurs autonomes sans compensation: Michael McCarron, A; Zach Sanford, A; Kiefer Sherwood, A; Mark Borowiecki, D
Potentiels joueurs autonomes avec compensation : Cody Glass, A; Rasmus Asplund, A; Jake Livingstone, D; Cal Foote, D; Alexandre Carrier, D
Nombre de choix potentiels au repêchage 2023 : 13

Ce qui leur a fait mal

Des lacunes offensives: Les Predators ont marqué en moyenne 2,70 buts par match, au 28e rang dans la LNH. Un problème important a été leur avantage numérique, qui est 27e dans la Ligue, avec un taux d'efficacité de 17,6 pour cent. Matt Duchene (22) est le seul joueur avec 20 buts cette saison pour Nashville.
Le départ de plusieurs joueurs : Les Predators se sont départis de plusieurs éléments à la date limite des transactions, dont les attaquants Nino Niederreiter (Winnipeg), Mikael Granlund (Pittsburgh) et Tanner Jeannot (Tampa Bay) ainsi que le défenseur Mattias Ekholm (Edmonton). Les Predators semblaient alors hors de la course aux séries, ce qui a motivé la décision de l'organisation d'être vendeuse. Ces joueurs auraient pu être utiles en fin de campagne.
Les blessures : L'attaquant Filip Forsberg n'a pas joué depuis le 11 février en raison d'une blessure au haut du corps. Ryan Johansen est absent depuis le 22 février pour la même raison, tout comme le défenseur Roman Josi depuis le 18 mars. Duchene n'a pas joué depuis le 26 mars puisqu'il est blessé à la main. Josi est le meilleur marqueur des Predators avec 59 points, suivi par Duchene avec 56 et Forsberg avec 42. Privés d'autant de munitions offensives, les Predators pouvaient difficilement faire mieux.

Raisons d'être optimiste

Barry Trotz: Il y aura un changement de garde au poste de directeur général des Predators cet été, mais l'équipe sera entre de bonnes mains avec le retour d'un visage familier. David Poile, le seul DG de l'histoire de la concession, prendra sa retraite le 30 juin et il sera remplacé par Barry Trotz, qui a dirigé les Predators de 1998 à 2014. Trotz a maintenu une fiche de 557-479-100 et 60 matchs nuls avec Nashville, avant de gagner la Coupe Stanley avec les Capitals de Washington en 2018. Le retour d'un cerveau comme Trotz accompagné de 13 choix de repêchage en 2013, voilà une belle recette pour bien entamer cette nouvelle ère à Nashville.
Juuse Saros: À sa deuxième saison depuis qu'il a pris la relève de Pekka Rinne comme gardien numéro un de l'organisation, Saros a excellé. Il a maintenu une fiche de 32-23-7 avec une moyenne de buts alloués de 2,69, un pourcentage d'arrêts de ,919 et deux blanchissages en 63 matchs. Pas de doute, il marche dans les pas de son compatriote.
Tommy Novak: L'attaquant avait joué 27 matchs avec les Predators la saison dernière et avait accumulé sept points. Il a éclos cette saison. L'attaquant de 25 ans a récolté 41 points en 49 matchs. Les entraîneurs diront toujours que les blessures peuvent ouvrir la porte à d'autres joueurs, et Novak, à qui il reste une année de contrat, est un de ceux qui en ont profité.