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« Je connais évidemment la situation et tout ce que je peux contrôler, c'est ce que je peux faire, a expliqué l'éloquent jeune homme. Je vais travailler fort et essayer de percer la formation.
« C'est ça, la LNH. Ce n'est pas parce que j'ai signé un contrat que le poste vient automatiquement avec. Je l'ai dit l'an dernier, je dois travailler fort et mériter le poste. On ne me le donnera pas. Et c'est comme ça que ça doit être. »
Lindgren a obtenu une première chance de se faire valoir à plus long terme avec le Tricolore, la saison dernière, en raison des différentes blessures subies par Price. Il s'était notamment démarqué avec un départ canon en signant cinq victoires consécutives.
La fin de l'expérience avait été un peu moins concluante, mais il s'était généralement bien débrouillé, terminant son séjour dans la LNH avec une fiche de 4-8-2, une moyenne de 3,03 et un taux d'efficacité de ,908.
« C'est facile de regarder mes chiffres et de se dire que j'ai eu une mauvaise saison, mais je pense que mes statistiques ne représentent pas la manière dont j'ai joué, a-t-il plaidé. J'ai fait un bon travail de ne pas donner beaucoup de mauvais buts. Je dois seulement trouver le moyen de faire ce petit arrêt de plus. C'est quelque chose sur laquelle j'ai travaillé et je sais que je peux faire mieux maintenant. »
Déconnecté
Que ce soit à Montréal ou à Laval, Lindgren sera d'autant plus concentré sur la tâche à abattre cette saison puisqu'il a pris la décision, en début d'année, de disparaître des différents réseaux sociaux. En fait, ses profils y sont encore présents, mais il ne les fréquente tout simplement plus.
« Ce n'est pas parce que j'étais toujours là-dessus, mais je pense que c'est un des problèmes de notre génération, a-t-il évoqué. Je crois que ça n'en vaut pas la peine. Tu n'as pas besoin de savoir ce qui se passe à l'extérieur si tu te soucies de ta personne. C'est très bon pour l'esprit, honnêtement.
« Parfois, je pouvais passer une heure à regarder Instagram. C'est du temps perdu. Désormais, j'aime mieux lire un livre ou faire quelque chose d'autre dans mes temps libres. »
À 24 ans, le gardien a pris une résolution que la majorité des jeunes de son âge auraient de la difficulté à respecter à l'époque dans laquelle nous vivons. Avouons aussi que c'est probablement la meilleure décision à prendre lorsqu'on évolue dans un marché scruté à la loupe comme celui de Montréal.