Ce genre de jeu, Borowiecki le fait soir après soir, sans jamais se plaindre. Cela ne passe pas inaperçu aux yeux de ses coéquipiers.
« Il représente le cœur et l'âme de cette équipe. On sait exactement quel genre d'effort il va nous donner chaque soir. Ça inspire le reste de l'équipe, c'est sûr, a confié Mike Reilly après la victoire face aux Sabres. Son jeu physique et son niveau de compétition sont remarquables. Si les choses vont mal, il suffit de le regarder, de voir à quel point il compétitionne et ça nous donne le goût de faire pareil. »
Le stéréotype qui veut que les joueurs de hockey soient des « durs de durs », c'est le portrait tout craché de Borowiecki. Pour Craig Anderson, le fait qu'il ait pris part au match contre Buffalo tient du miracle.
« […] si je me fais atteindre au visage comme ça, je serai probablement absent pour au moins six semaines. C'est un dur à cuire et c'est génial de l'avoir dans notre équipe », a dit Anderson au sujet de BoroCop.
De son côté, le principal intéressé refuse de se plaindre.
« Je vais bien. Le genou est juste un peu raide. Honnêtement, la seule chose qui me dérange en ce moment, c'est un peu mon œil, mais c'est tout », a mentionné Borowiecki après la rencontre.
En route vers une saison record!
Le défenseur de 30 ans a été repêché par l'équipe de son patelin, les Sénateurs, en cinquième ronde en 2008 (139e choix au total). Après, trois saisons disputées sur le circuit universitaire américain (Clarkson University; dans la ECAC), il fait le saut dans la Ligue américaine avec les Senators de Binghamton en 2010-11.
Au fil des ans, il dispute quelques matchs avec le grand club, sans jamais décrocher un poste permanent. Jusqu'en 2014-15, lorsqu'il amorce la saison à Ottawa.
370 rencontres plus tard, les amateurs ont pris plaisir à découvrir un gentil guerrier qui n'a pas froid aux yeux et qui ferait tout pour son équipe, mais surtout une personne fort appréciée dans la communauté.
Cette saison, l'arrière gaucher démontre également des aptitudes offensives qu'on ne lui connaissait pas nécessairement.