VANCOUVER – La sueur coulait encore sur le front de Connor McDavid quand il s’est arrêté pour donner une entrevue d’après-match à « Hockey Night in Canada » dans les entrailles du bruyant Rogers Place, samedi.
Le capitaine des Oilers d’Edmonton venait tout juste de sortir de la glace après avoir aidé son équipe à éviter l’élimination avec une soirée de trois passes dans un gain de 5-1 contre les Canucks de Vancouver dans le match no 6 de la série de deuxième ronde. La transpiration, bien sûr, était la preuve d’une autre performance du joueur de 27 ans consistant à être le travailleur le plus acharné de l’équipe pour pouvoir donner l’exemple.
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Comme d’habitude, il ne voulait pas parler de lui. Connor McDavid ne parle pas de Connor McDavid. Ce n’est simplement pas sa façon de faire.
« J’espérais faire partie de l’équipe victorieuse. C’est tout, a-t-il lancé. Les 20 gars ont tout donné ce soir, et c’est super. »
Tout au long de l’entrevue, il a conservé un visage sans émotion.
Jusqu’à ce qu’il soit questionné à propos du match no 7 de lundi (21 h HE; ESPN, CBC, SN, TVAS). Rogers Arena, Vancouver. Un match sans lendemain pour les deux équipes. La série est égale 3-3. Un affrontement entre deux équipes canadiennes lors d’une journée fériée au Canada.
« Nous avons hâte, a dit McDavid. C’est évidemment un très beau défi. Deux bonnes équipes qui jouent de l’excellent hockey. »
Dans un environnement où il va embrasser le rôle du vilain.
« En territoire ennemi, c’est amusant, a-t-il dit. C’est une belle occasion pour notre groupe de se serrer les coudes, d’aller là-bas et d’achever le travail. »
La seule garantie n’est pas que les Oilers vont l’emporter; c’est que leur numéro 97 va être hué chaque fois qu’il va toucher la rondelle. C’est une situation convoitée par les vedettes : une chance d’être celui qui fait la différence quand tout est à l’enjeu.