Texier

L'attaquant Alexandre Texier dispute sa première saison complète dans la LNH avec les Blue Jackets de Columbus. Sélectionné en deuxième ronde (45e au total) par les Blue Jackets au Repêchage 2017 de la LNH, le natif de Grenoble, en France, a joué deux saisons avec Kalpa, dans la Liiga en Finlande, avant de faire le saut en Amérique du Nord. Après un court passage dans la Ligue américaine de hockey au cours duquel il a impressionné, Texier a été promu chez les Blue Jackets à la fin de la saison 2018-19. Sur la scène internationale, il a représenté la France au Championnat du monde 2019 de la FIHG en Slovaquie. Texier a accepté de collaborer une fois par mois avec LNH.com pour discuter du déroulement de sa saison.

À mon dernier blogue, au tout début de novembre, je soignais une blessure à un genou. La période de récupération s'est bien passée et j'ai pu renouer avec l'action après n'avoir raté que quatre matchs.
J'ai mis quelques matchs avant de retrouver mon rythme. Quand on revient d'une blessure, c'est pareil pour tout le monde. C'est surtout compliqué de retrouver son rythme.
On ne pense pas au risque de se reblesser. Ça n'a pas été le cas pour moi. Si le personnel médical juge que je suis rétabli, c'est qu'il n'y a pas de problème. Je n'étais pas craintif dans l'action et je ne me suis pas posé de questions. Le plus grand défi, c'était le synchronisme et j'ai su le retrouver. La blessure est maintenant chose du passé. Tout est rentré dans l'ordre et je me sens très bien physiquement.
Peu après mon retour, j'étais content de pouvoir être de la partie contre les Canadiens au Centre Bell, le 12 novembre. C'était une première visite pour moi à Montréal et je n'ai pas été déçu. C'est une belle ville. J'ai eu du temps pour la visiter, mais pas en touriste. J'ai aimé me retrouver dans un environnement francophone, c'était vraiment cool. Et c'est vrai tout ce qu'on raconte au sujet de l'atmosphère particulière qui règne pendant les matchs des Canadiens au Centre Bell. Ç'a été une belle expérience, même si nous aurions voulu repartir avec les deux points de classement. Nous nous sommes inclinés 3-2 aux tirs de barrage.

Depuis quelques matchs, je complète un trio avec Cam Atkinson et Gustav Nyquist. Je joue beaucoup avec Cam depuis le début de la saison et un autre joueur. Avec Gustav, ça fait quelques matchs et ça se passe très bien.
On m'a également muté à la position de centre dernièrement. J'ai surtout évolué à l'aile gauche depuis ma venue avec les Blue Jackets, la saison dernière. Pour moi, ailier ou centre, ça ne change pas grand-chose. C'est peut-être plus de responsabilités au centre, avec entre autres les mises au jeu, mais je suis prêt à m'en acquitter.
À l'approche des Fêtes, les Blue Jackets, qui sont bien présents dans la communauté de Columbus, ont organisé des activités avec les plus démunis et les enfants malades. Nous avons fait la distribution de denrées alimentaires à des personnes défavorisées et nous sommes allés visiter des enfants dans des hôpitaux de la ville.
Je suis très sensible aux activités du genre. Ce sont des causes qui me tiennent grandement à coeur. Nous, les sportifs, avons le pouvoir par notre unique présence ou une petite attention de redonner le sourire aux gens. C'est important de s'impliquer. Je vois des coéquipiers qui ont tissé des liens forts avec des enfants malades, par exemple. Ce n'est pas encore mon cas, pas pour l'instant, mais je planifie éventuellement de le faire, que ce soit à Columbus ou dans mon patelin, Grenoble.
Je n'ai pas encore pensé à la forme que mon implication pourrait prendre en France, mais je sais que je veux aider les gens de mon pays qui sont dans le besoin et les enfants malades. C'est un projet que je caresse. C'est très important pour moi de donner aux suivants.

CAR@CBJ: Texier complète la passe de Bemstrom

Je m'apprête à vivre mon premier Noël en Amérique. Le plan est que mes parents viennent me rejoindre à Columbus. Il n'y a rien d'acquis encore, je me croise les doigts pour que ça fonctionne. J'aimerais avoir de la visite pour la période des Fêtes, ce serait 'sympa'. Ce serait le plus beau cadeau qu'on puisse me faire.
Je me souviens de tous les Noëls passés en France, de ces bons moments passés en famille et avec mes grands-parents que j'ai encore la chance d'avoir avec moi. Je me souviens que mon plus beau cadeau quand j'étais enfant a été une paire de patins. Jusqu'à l'âge de 15 ans, je n'ai reçu que des pièces d'équipement de hockey en cadeaux. Je voulais toujours avoir tout ce qu'il y avait de mieux, la meilleure crosse, etc.
Mes parents ne lésinaient pas sur les moyens pour me faire plaisir. J'essaie maintenant de les gâter à mon tour. J'ai tout ce qu'il me faut maintenant sur le plan matériel, je n'ai pas besoin de grand-chose de toute façon. Mon plus beau cadeau, c'est de savoir que tout mon monde est heureux et en santé.
Un peu à l'avance, je profite de l'occasion en terminant pour vous formuler les mêmes souhaits de bonheur et de santé à vous tous, amateurs de hockey, en vue de la prochaine année. Je vous reviendrai au début de 2020.