Qui plus est, il ne se joignait pas à n'importe quelle équipe. Il rejoignait un groupe de joueurs qui avaient été délaissés par leur équipe respective et qui avaient bâti des liens solides pour former cette équipe de Las Vegas. Ce groupe avait réussi à surprendre le monde du hockey.
« Cette équipe avait eu tellement de succès. En arrivant ici, je ne voulais pas perturber le cours des choses. Je voulais ajouter mon grain de sel », a mentionné Pacioretty.
« Mais il n'y a rien d'acquis ici et c'est probablement ce qui fait le succès de cette organisation. Ils ne vont pas chercher un joueur en s'assurant de lui ouvrir le chemin vers le succès. Il faut que tu mérites ta place et ton temps ici. Et c'est pourquoi ça peut être difficile d'arriver dans cette équipe.
« C'est bon pour soi-même d'arriver à faire ses preuves et de démontrer à tes coéquipiers que tu as ce que ça prend pour faire partie l'équation. »
Pacioretty a raté 16 matchs la saison dernière en raison de blessures pendant que son compatriote Stastny en a manqué 32. Ça les a retardés dans leur adaptation.
Du moins pour un moment.
Une fois que Vegas a acquis les services de l'attaquant Mark Stone des Sénateurs d'Ottawa le 25 février dernier, le trio formé par Pacioretty, Stastny et Stone est devenu un des meilleurs de la LNH. Pacioretty a terminé la saison avec 40 points (22 buts, 18 passes) en 66 matchs et a ajouté 11 points (cinq buts, six passes) dans la série de sept matchs contre les Sharks de San Jose en première ronde.
Cette fois-ci pendant la saison morte, Pacioretty est retourné au Connecticut et à sa routine.
« J'ai pu passer un été en sachant où j'allais me retrouver, a dit Pacioretty. Ça m'a permis d'établir un horaire pour m'entraîner correctement et je n'avais pas à me soucier d'éléments qui sont hors de mon contrôle de toute façon. »
La différence que ç'a faite était visible au camp d'entraînement et durant les matchs préparatoires.
« Il est simplement plus à l'aise cette année, je pense. Il est plus fort, plus dominant », a conclu Stastny.
« Il est très fort du bas du corps, on peut le voir au gym ou sur la glace. L'explosion que ça lui procure, je n'ai pas vu ça de sa part depuis un bon moment. »
On peut maintenant admirer cette force soir après soir.