« J'ai connu une très bonne saison, mais j'ai subi une blessure vers la fin qui m'a empêché d'être au sommet de ma forme en séries, a-t-il expliqué. Je suis revenu au jeu trop rapidement, comme on le fait souvent en séries. Je commençais à retrouver mes jambes au début de la troisième ronde contre les Jets de Winnipeg, mais j'ai été affaibli par une forte fièvre avant le match no 2. On m'a mis à l'écart du groupe pour ne pas que le virus se propage et je me suis senti moins efficace par la suite. »
Perron a même été laissé de côté dans le match no 4 de la Finale de la Coupe Stanley contre les Capitals de Washington.
« Mon niveau de jeu n'était pas assez élevé et l'entraîneur (Gerard Gallant) a dû prendre des décisions difficiles. Alex Tuch a été très bon et l'équipe gagnait avec Tomas Tatar dans la formation », a-t-il noté.
« Ç'a été une fin décevante sur le plan personnel, mais ce n'est pas grave parce que je ne retiens que du positif de ma saison à Las Vegas, qui a été ma plus belle dans le hockey, a-t-il déclaré. Ç'a été malade : j'ai vécu l'effervescence des séries et j'ai eu la chance de jouer en Finale de la Coupe Stanley. La première saison historique des Golden Knights va toujours rester mémorable pour moi.
« Ç'a été difficile de quitter les Golden Knights, mais les Blues étaient l'équipe la plus évidente à joindre les rangs pour moi », a-t-il conclu.
Perron entamera sa septième saison avec les Blues, l'équipe qui l'a réclamé au premier tour (no 26) du repêchage 2007.
À sa plus récente saison avec eux, en 2016-17, il avait pris part aux 82 matchs de l'équipe, se forgeant un dossier de 18 buts et de 28 passes pour 46 points.
En 722 matchs en saison régulière dans la LNH, Perron totalise 444 points - 175 buts.