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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

POOLERS : Top-100 des attaquants | Top-50 des défenseurs | Top-25 des gardiens

EN HAUSSE

Travis Konecny, Flyers de Philadelphie (A) – Après un départ canon de 11 points, dont huit buts, à ses huit premiers matchs, Konecny a connu une longue disette de 13 matchs, au cours de laquelle il a été limité à quatre points (trois buts, une passe). Konecny a retrouvé son rythme au cours des sept dernières rencontres. Il a connu cinq matchs de deux points au cours de cette période, pour un total de cinq buts et cinq passes. Il a dirigé 22 tirs sur le filet adverse au cours de cette période, en plus de récolter son premier point en avantage numérique depuis son deuxième match de la saison, le 14 octobre. Comme il est employé régulièrement sur le jeu de puissance, il ne faudrait pas se surprendre qu’il soit l’un des principaux bénéficiaires si les Flyers améliorent leur médiocre rendement de 11,5 pour cent en avantage numérique.

PHI@COL: Konecny réussit un doublé avec un tir de pénalité

Miro Heiskanen, Stars de Dallas (D) – Avec le départ de John Klingberg à la ligne bleue des Stars cette saison, plusieurs poolers s’attendaient à une explosion offensive de la part de Heiskanen en 2023-24. Malgré une utilisation optimale en avantage numérique, le Finlandais a été limité à 12 ponts à ses 20 premiers matchs, un rendement honnête, mais tout de même sous les attentes élevées placées à son endroit. Heiskanen a élevé son jeu d’un cran au cours des sept dernières rencontres avec une moyenne d’un point par match (deux buts, cinq passes). Au cours de cette séquence, Heiskanen a décoché trois tirs au but à quatre occasions, en plus de récolter trois points sur le jeu de puissance. L’attaque des Stars s’est dégênée depuis le réveil de son défenseur numéro un avec 3,71 buts marqués par match, ce qui augure bien pour les statistiques de Heiskanen pour les semaines à venir.

DET@DAL: Heiskanen égalise en A.N.; 500e passe de Benn

Filip Gustavsson, Wild du Minnesota (G) – Le changement d’entraîneur derrière le banc du Wild a été bénéfique pour l’équipe, et par la bande pour Gustavsson. Le gardien suédois n’a pas accordé plus de deux buts en un match depuis l’arrivée de John Hynes à la barre du Minnesota, conservant un dossier de 4-1-0 en cinq départs, avec une moyenne de buts alloués de 1,21, un pourcentage d’arrêts de ,951 et un blanchissage. Le Québécois Marc-André Fleury présente aussi de brillantes statistiques depuis l’embauche de Hynes, mais ce dernier a clairement montré qu’il considérait Gustavsson comme son homme de confiance en lui confiant cinq des sept départs depuis son arrivée en poste.

MIN@SEA: Gustavsson obtient son deuxième jeu blanc de la saison

EN BAISSE

Elias Lindholm, Flames de Calgary (A) – Lindholm joue au docteur Jekyll et monsieur Hyde avec les poolers depuis le début de la saison, avec une alternance de prolifiques séquences et de longues disettes. Après avoir amorcé la campagne avec six points à ses cinq premiers matchs, il a été embourbé dans une léthargie de deux points en 10 matchs. Les poolers pensaient bien avoir retrouvé celui qui n’a jamais affiché une moyenne inférieure à 0,77 point par match depuis son arrivée chez les Flames lorsqu’il a amassé sept points à ses cinq matchs suivants, mais monsieur Hyde a de nouveau pris le dessus, et Lindholm a été blanchi dans sept de ses neuf derniers matchs pour un total de trois points (deux buts, une passe). À ses cinq dernières rencontres, il a décoché seulement six tirs, ce qui fait piètre figure par rapport aux 64 lancers qu’il avait dirigés au cours des 24 premières parties. Sa part du temps de jeu en avantage numérique commence à fondre, ce qui est bien logique lorsqu’on constate qu’il n’a obtenu qu’un point sur le jeu de puissance depuis le 4 novembre.

Ivan Provorov, Blue Jackets de Columbus (D) – Après les 23 premiers matchs, Provorov occupait le troisième rang des marqueurs de son équipe avec 14 points. Depuis, il n’a récolté qu’une maigre passe en sept rencontres, en plus de maintenir un différentiel de moins-7, le pire chez les défenseurs des Blue Jackets. Cette baisse de régime peut s’expliquer en partie parce que l’offensive des Blue Jackets est plutôt anémique, mais aussi parce que Provorov obtient beaucoup moins de temps de glace en avantage numérique. Depuis sept matchs, il est utilisé en moyenne 0:45 par match sur le jeu de puissance, alors qu’il passait en moyenne 2:19 par rencontre en avantage numérique avant le début de cette séquence. D’un autre côté, il ne fallait pas non plus s’attendre à ce que Provorov maintienne une moyenne de point par partie de 0,61 comme c’était le cas avant le 29 novembre, car il n’a jamais amassé plus de 41 points en une saison.

Alexandar Georgiev, Avalanche du Colorado (G) – À l’instar de son équipe, Georgiev offre des performances en dents de scie depuis un peu plus de deux semaines. Le gardien russe n’a signé qu’une seule victoire à ses cinq derniers départs, une séquence au cours de laquelle il a maintenu un faible pourcentage d’arrêts de ,893 et une moyenne de buts alloués de 3,62, la sixième pire de la LNH (minimum de quatre matchs joués). À sa défense, Georgiev ne reçoit pas beaucoup de soutien de sa défensive depuis le 30 novembre, alors que l’Avalanche a accordé 3,5 buts par match, le 11e pire rendement de la Ligue à ce chapitre. Le Colorado est également 21e dans cette même période pour les tirs accordés par match (32,4). La bonne nouvelle pour Georgiev et l’Avalanche, c’est qu’ils affronteront les Sharks de San Jose, les Blackhawks de Chicago et les Sénateurs d’Ottawa dans trois de leurs quatre prochains duels, trois équipes qui jouent sous la barre des ,500.