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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.
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EN HAUSSE

Kevin Hayes, Flyers de Philadelphie (A) :Le joueur de centre traverse l'une de ses bonnes séquences de la saison, ayant récolté six points (quatre buts, deux aides) à ses quatre derniers matchs. Durant cette séquence, Hayes a conservé un excellent différentiel de plus-5, dirigé 11 lancers au filet (deuxième chez les attaquants des Flyers) et remporté 58,1 pour cent de ses mises en jeu, un beau bonus si votre ligue comptabilise cette statistique. Depuis neuf matchs, Hayes est employé sur le même trio que Travis Konecny, le meilleur marqueur de Philadelphie cette saison, et la chimie commence à opérer entre les deux joueurs. Hayes est souvent sur la glace pour des missions défensives, surtout en désavantage numérique, mais la présence de Konecny à 5-contre-5 l'aide à s'inscrire à la feuille de pointage. À preuve, ses six derniers points ont été amassés à forces égales et en même temps que Konecny.

Duncan Keith, Blackhawks de Chicago (D) : Keith n'est plus le défenseur qu'il était, mais il peut certainement donner un coup de main aux poolers sur une base temporaire. Il vient de récolter six points (un but, cinq aides) au cours des quatre derniers matchs, amassant quatre de ces points avec l'avantage d'un homme. Et maintenant qu'Erik Gustafsson a été échangé aux Flames de Calgary, pratiquement aucun défenseur des Blackhawks ne pourra lui voler du temps de jeu en avantage numérique. À preuve, mardi dans une défaite de 6-5 contre les Blues de St. Louis, Keith a été employé 4:49 en supériorité numérique, loin devant son plus proche poursuivant chez les défenseurs, le jeune Adam Boqvist (1:50). Ça pourrait donc être payant à court terme. Les Blackhawks ont le quatrième pire jeu de puissance de la LNH (15,5 pour cent), mais ils ont trouvé le fond du filet en avantage numérique à leurs trois dernières rencontres (5-en-13) et croiseront le fer avec trois équipes qui font partie des 11 pires de la LNH en infériorité numérique au cours des cinq prochaines parties (Panthers de la Floride, Ducks d'Anaheim, Red Wings de Detroit).

Pavel Francouz, Avalanche du Colorado (G) :Blessé au bas du corps, le gardien numéro un de l'Avalanche Philipp Grubauer est absent pour une durée indéterminée, ce qui ouvre la porte à Francouz. Depuis que Grubauer s'est blessé, Francouz a conservé un dossier de 4-0-1 avec une moyenne de buts alloués de 1,56, un pourcentage d'arrêts de ,941 et un jeu blanc. Derrière la puissante formation de l'Avalanche, le portier tchèque est en bonne posture pour récolter des victoires. Il a d'ailleurs obtenu seulement cinq défaites en temps réglementaire cette saison (17-5-3). L'auxiliaire de Francouz, Michael Hutchinson, en a arraché toute la saison avec les Maple Leafs de Toronto avant d'être échangé, ce qui devrait permettre à Francouz d'obtenir un maximum de départs.

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EN BAISSE

Jonathan Drouin, Canadiens de Montréal (A) : Ce n'est jamais facile de revenir au jeu après une longue absence, surtout quand la raison de cette absence est une blessure au poignet. C'est ce que vit actuellement Drouin avec les Canadiens. Après avoir raté 37 matchs entre le 16 novembre et le 7 février, Drouin est revenu au jeu, mais il est toujours à la recherche de son premier point depuis. En huit matchs, Drouin a conservé un différentiel de moins-10, le pire dans la LNH durant cette séquence, mais surtout, il a dirigé plus d'un lancer dans un match à une seule reprise pour un faible total de sept. Il s'agit de tout un contraste avec son début de saison, alors qu'il avait décoché 44 lancers en 19 parties avant de tomber au combat (moyenne de 2,32 par rencontre). Les joueurs de la trempe de Drouin peuvent se relancer à tout moment, mais jusqu'à ce qu'à ce qu'il s'inscrive à la feuille de pointage régulièrement, mieux vaut considérer d'autres options en attaque.
Samuel Girard, Avalanche du Colorado (D) : Nombreux sont les poolers qui ont jeté leur dévolu sur Girard quand il était au cœur d'une séquence de 12 mentions d'aide en seulement neuf rencontres entre le 31 décembre et le 18 janvier, mais depuis, le Québécois a grandement ralenti. Girard a obtenu seulement quatre points (deux buts, deux passes) au cours des 14 derniers matchs, conservant un différentiel de moins-1, le plus bas chez les défenseurs du Colorado durant cette séquence. Certes, il dirige la deuxième vague du jeu de puissance du Colorado, mais ce n'est pas un gros avantage quand on considère que son coéquipier Cale Makar a joué un total de 53:57 en avantage numérique au cours des 14 dernières parties contre seulement 14:32 pour Girard.

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Pekka Rinne, Predators de Nashville (G) : Les Predators veulent sauver leur saison et participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley, et pour ce faire, ils vont utiliser le gardien qui leur donne les meilleures chances de l'emporter. À l'heure actuelle, il ne s'agit pas de Rinne, mais plutôt de Juuse Saros. Ce dernier a obtenu cinq des sept derniers départs de son équipe, conservant un dossier de 4-1-0 avec une moyenne de buts alloués de 2,36, un pourcentage d'arrêts de ,927 et un blanchissage. Rinne offre des performances en dents de scie cette saison, et depuis le 7 janvier, il a conservé une fiche de 4-5-1 en 10 matchs avec une moyenne de 3,06 et un pourcentage de ,910. En revanche, Saros a été beaucoup plus constant durant la même période, maintenant un dossier de 8-3-0, une moyenne de 2,40 et un pourcentage de ,926.

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