Jonathan Drouin, Canadiens de Montréal (A) : Ce n'est jamais facile de revenir au jeu après une longue absence, surtout quand la raison de cette absence est une blessure au poignet. C'est ce que vit actuellement Drouin avec les Canadiens. Après avoir raté 37 matchs entre le 16 novembre et le 7 février, Drouin est revenu au jeu, mais il est toujours à la recherche de son premier point depuis. En huit matchs, Drouin a conservé un différentiel de moins-10, le pire dans la LNH durant cette séquence, mais surtout, il a dirigé plus d'un lancer dans un match à une seule reprise pour un faible total de sept. Il s'agit de tout un contraste avec son début de saison, alors qu'il avait décoché 44 lancers en 19 parties avant de tomber au combat (moyenne de 2,32 par rencontre). Les joueurs de la trempe de Drouin peuvent se relancer à tout moment, mais jusqu'à ce qu'à ce qu'il s'inscrive à la feuille de pointage régulièrement, mieux vaut considérer d'autres options en attaque.
Samuel Girard, Avalanche du Colorado (D) : Nombreux sont les poolers qui ont jeté leur dévolu sur Girard quand il était au cœur d'une séquence de 12 mentions d'aide en seulement neuf rencontres entre le 31 décembre et le 18 janvier, mais depuis, le Québécois a grandement ralenti. Girard a obtenu seulement quatre points (deux buts, deux passes) au cours des 14 derniers matchs, conservant un différentiel de moins-1, le plus bas chez les défenseurs du Colorado durant cette séquence. Certes, il dirige la deuxième vague du jeu de puissance du Colorado, mais ce n'est pas un gros avantage quand on considère que son coéquipier Cale Makar a joué un total de 53:57 en avantage numérique au cours des 14 dernières parties contre seulement 14:32 pour Girard.