Quand il vante son intelligence et qu'il la décrit comme étant sa principale qualité sur la glace, Perreault ne ment pas. Muse a élaboré pendant plus de deux minutes quand on l'a envoyé sur cette piste afin de corroborer les dires de son poulain.
« Je savais qu'il était un très bon joueur quand il est venu au camp de sélection, a amorcé le pilote. Mais quand j'ai commencé à le voir à l'œuvre jour après jour, c'est là que j'ai pu mettre ses qualités offensives de côté, et réellement voir le joueur de hockey qu'il est, la façon dont il pense le jeu. Il est à un autre niveau.
« Il a cette incroyable capacité à reconnaître qui est autour de lui, prendre connaissance du temps et de l'espace dont il dispose, offensivement et défensivement. Ça se répercute sur sa production, mais aussi dans les missions défensives que je peux lui confier presque aveuglément. »
À ce chapitre, ce n'est pas sans rappeler le style de jeu qui a fait la réputation du paternel pendant ses 14 saisons dans la LNH. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que c'est lui qui l'a dirigé dans les rangs mineurs, dans la région de Chicago, jusqu'à sa graduation au sein du NTDP.
« Il a été plus impliqué avec moi qu'avec Jacob, a-t-il expliqué. Il a eu un gros impact sur ma carrière, il m'a vraiment beaucoup aidé. Il m'a donné tellement de conseils au quotidien pour m'améliorer. »
Jusqu'au bout
Au terme de cette campagne, Perreault peut aspirer à être réclamé en première ronde, lui qui est classé au 10e rang sur la liste finale des patineurs nord-américains du Bureau central de dépistage de la LNH. Il poursuivra son chemin sur la voie des collèges américains la saison prochaine, à Boston College plus précisément.
Là-bas, il retrouvera pas moins de cinq de ses coéquipiers actuels - dont ses deux compagnons de trio Smith et Leonard avec qui il pourra continuer de faire la pluie et le beau temps.
« J'ai hésité à aller dans la LCH, mais la NCAA était la voie à suivre pour moi, a commenté le patineur de cinq pieds 10 pouces et 154 livres. J'ai besoin de prendre du muscle et de me renforcir, et les programmes de la NCAA sont meilleurs pour ça.
« J'ai visité cinq collèges, mais j'ai vraiment aimé le campus, les installations et les entraîneurs de Boston College. Il y a de la place dans la formation pour avoir un impact dès mon arrivée, et je pourrai en plus continuer mon parcours avec mes bons amis. »
PHOTO: Rena Laverty/NTDP (USA Hockey)