Porter Martone 1

PLYMOUTH, Michigan – L’un des premiers adjectifs utilisés pour décrire Porter Martone est « vocal », autant sur la glace qu’en dehors.

Et là où on entend le plus l’un des meilleurs espoirs en vue du repêchage 2025, c’est autour du filet adverse, où il se démarque avec son jeu physique et sa force. Il aime créer du chaos près du gardien adverse, comme le fond les attaquants Corey Perry des Oilers d’Edmonton et Matthew Tkachuk des Panthers de la Floride.

« J’aime vraiment calquer mon jeu sur celui de ces deux joueurs », a confié Martone (6 pieds 3 pouces, 196 livres) vendredi alors qu’il représente le Canada à la Vitrine estivale 2024, un camp d’évaluation en vue du Championnat mondial junior 2025. « Je trouve qu’ils sont deux joueurs incroyables, et on a pu voir Tkachuk exercer un immense impact en séries éliminatoires. J’aime aussi être un bon coéquipier, et simplement m’assurer que tout le monde autour de moi se sente toujours bien. Je saute sur la glace chaque soir avec l’intention de gagner. »

Cette approche a fait de l’attaquant de 17 ans l’un des principaux candidats pour être sélectionné parmi les cinq premiers au repêchage 2025.

La saison dernière, Martone a terminé au deuxième rang pour Mississauga (qui évolue maintenant à Brampton) dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL) avec 71 points (33 buts, 38 passes) en 60 matchs, et a ajouté six points (un but, cinq passes) en cinq matchs des séries éliminatoires.

« Il joue de manière très semblable à Corey Perry, a affirmé l’entraîneur de Brampton James Richmond. Il est toujours près du filet adverse, à bousculer les joueurs adverses. Et s’il ne les bouscule pas, il leur parle. L’autre équipe tente de le sortir de son match, parce qu’il récolte beaucoup de points, mais lorsque les joueurs adverses lui parlent, il réplique aussitôt. Il est un jeune tellement imposant et fort.

« Il ne craint rien. Il se pose devant le filet adverse, et en zone défensive, il va bloquer des tirs et être de toutes les batailles. Il veut toujours avoir la rondelle. S’il s’occupe d’une mise en jeu, il ne veut jamais la perdre. Il ne veut jamais perdre une bataille pour la rondelle. Il donne tout ce qu’il a dans toutes les facettes du jeu.

« Et lorsque le disque se retrouve sur son bâton, c’est incroyable de voir la qualité de ses mains. En claquant des doigts, il passe de ce joueur monstrueux qui peut dominer physiquement à un joueur habile doté de bonnes mains qui peut tirer entre ses jambes et trouver la lucarne. Ce n’est pas censé se produire. Il faut habituellement être l'un ou l’autre, mais pas les deux. Dans son cas, il est les deux. »

Porter Martone 3

Martone est passé à un autre niveau avec le Canada au Championnat du monde des moins de 18 ans 2024. Il a été le capitaine de l’équipe canadienne, qui a remporté la médaille d’or, en plus de terminer au deuxième rang de l’équipe avec 17 points (cinq buts, 12 passes) en sept matchs.

« Porter Martone est une bête, a résumé Nick Smith du Bureau central de la LNH. Il est un joueur qui peut changer un match et qui joue avec robustesse. Il possède de bonnes mains et un bon flair autour du filet adverse. Il voit très bien le jeu et rend ses coéquipiers meilleurs.

« Il se dirige dans les endroits où ça brasse pour marquer des buts, et grâce à sa présence physique, il peut tenir son bout. Il est un leader, un joueur que vous voulez voir sur la glace lorsque l’issue du match est en jeu. Il doit continuer à améliorer son coup de patin et son jeu de pieds, mais ça va venir. »

Martone a mentionné qu’il s’agissait d’une surprise et d’un privilège d’être nommé capitaine de son pays au Championnat du monde des moins de 18 ans, mais pour Richmond, il s’agissait d’un choix évident. Il a ajouté que Martone faisait partie de sa courte liste de candidats pour obtenir le titre de capitaine à Brampton cette saison.

« Les gars se dirigent naturellement vers lui dans le vestiaire, a expliqué Richmond. Il est l’un de nos leaders. L’an dernier, il était vraiment trop jeune pour porter une lettre sur son chandail. Mais il demeure l’un des leaders de notre équipe. Même les joueurs plus âgés se tournent vers lui, parce que c’est vraiment agréable d’être en sa compagnie. »

Cette approche joyeuse de son sport a fait surface très rapidement pour Martone, qui a commencé à patiner à l’âge de deux ans sur la patinoire dans la cour du domicile familial à Peterborough, en Ontario.

« J’ai toujours adoré ce sport, a-t-il affirmé. Mon père [Mike Martone] était joueur de hockey, il a joué dans la OHL, et a été repêché dans la LNH. Il m’a donné ma première paire de patins, et j’ai simplement dit à mes parents que j’allais jouer au hockey pour toujours. Je suis immédiatement tombé en amour avec ce sport. »

Mike Martone était un défenseur qui a été sélectionné par les Sabres de Buffalo en quatrième ronde (106e au total) du repêchage 1996, mais qui n’a jamais atteint la LNH. Il a disputé cinq saisons dans les ligues mineures, avant de faire le saut derrière le banc, d’abord avec les équipes de Porter et celles de sa jeune sœur, Audrey.

« Il a assurément été une grande influence pour moi, a admis Martone. Il a été dur avec moi, alors il y a eu des accrochages de temps à autre, mais il sait ce qui est bon pour moi, et il m’a toujours poussé. Je l’ai toujours écouté. Nous nous sommes peut-être parfois disputés, mais je sais qu’il sait ce qu’il fait, alors je l’ai écouté. »

Porter Martone 2

Le meilleur conseil qu’il a reçu est de s’assurer de faire de l’aréna un endroit plaisant pour lui et ceux qui l’entourent. 

« Je me dirige vers l’aréna avec une attitude positive et je tente de m’améliorer, a-t-il lancé. Nous n’atteignons jamais nos limites, alors nous pouvons toujours nous améliorer, chaque jour où nous nous rendons à l’aréna. »

Pour Martone, devenir meilleur cette saison signifie qu’il pourra prendre le contrôle de chacune des parties qu’il va disputer.

« Je dis toujours avant les matchs que je veux sauter sur la glace et dominer, alors je veux dominer encore plus, a-t-il expliqué. Je vais peut-être conserver la rondelle un peu plus longtemps, m’assurer que je choisis le bon jeu. Si j’y parviens, tout devrait tomber en place. »

Le meilleur conseil qu’il a reçu est de s’assurer de faire de l’aréna un endroit plaisant pour lui et ceux qui l’entourent. 

« Je me dirige vers l’aréna avec une attitude positive et je tente de m’améliorer, a-t-il lancé. Nous n’atteignons jamais nos limites, alors nous pouvons toujours nous améliorer, chaque jour où nous nous rendons à l’aréna. »

Pour Martone, devenir meilleur cette saison signifie qu’il pourra prendre le contrôle de chacune des parties qu’il va disputer.

« Je dis toujours avant les matchs que je veux sauter sur la glace et dominer, alors je veux dominer encore plus, a-t-il expliqué. Je vais peut-être conserver la rondelle un peu plus longtemps, m’assurer que je choisis le bon jeu. Si j’y parviens, tout devrait tomber en place. »