Roman Josi NSH feature vs STL

NASHVILLE – Les Predators de Nashville tentent de faire un retour en séries éliminatoires après une année d’absence, la saison dernière. Roman Josi fait tout pour que son équipe parvienne à ses fins.

Les Predators (43-28-4) occupent la première place de quatrième as dans l’Association de l’Ouest, un point devant les Kings de Los Angeles.

Cette position est grandement attribuable à leur séquence de 16-3-2 à leurs 21 derniers matchs, ce qui a inclus une série de 18 matchs sans défaite en temps réglementaire (16-0-2) entre le 17 février et le 28 mars – la plus longue cette saison dans la LNH. Jeudi Nashville accueillera les Blues de St. Louis, qui luttent pour leur survie dans la course aux séries.

Josi a été un facteur plus qu’important, autant défensivement qu’offensivement dans ces 21 matchs. Il a amassé 27 points (huit buts, 19 passes) et maintenu un différentiel de plus-14, tout en jouant en moyenne 24 minutes par rencontre.

« Nous avons besoin qu’il soit notre meilleur joueur chaque soir, a soutenu le défenseur Ryan McDonagh. Il est tellement constant des deux côtés de la glace, ce qui est difficile à faire dans cette ligue. Il faut lui donner le crédit pour la façon dont il prend soin de lui et pour la façon dont il se prépare pour chaque match afin d’être le meilleur joueur. »

Sélectionné par Nashville en deuxième ronde (38e) au repêchage de 2008, Josi a disputé 902 matchs avec les Predators, au deuxième rang de l’histoire de la concession derrière David Legwand (956). Ses 677 points et ses 500 passes sont bons pour le premier rang de l’histoire des Predators, et ses 177 buts font de lui le défenseur ayant touché la cible le plus souvent avec Nashville.

Gagnant du trophée Norris en 2019-20, le vétéran de 33 ans est plus engagé que jamais à trouver des moyens de continuer à parfaire son jeu.

« Je dirais que je suis quelqu’un de très curieux, a expliqué Josi. J’essaie toujours d’apprendre. J’essaie toujours de trouver de nouvelles choses et de m’améliorer. Il y a plusieurs choses qui viennent avec ça. Tu dois prendre soin de ton corps. Il y a aussi l’aspect mental, et le côté hockey. Comme je l’ai dit, je suis vraiment curieux. J’essaie tout le temps de trouver de nouvelles façons de m’améliorer.

« Il y a plusieurs choses que je fais aujourd’hui que je ne faisais pas quand j’avais 23 ans – et j’aurais aimé pouvoir les faire à 23 ans! Au fil d’une carrière, je pense que tu apprends beaucoup de choses. Il y a des facettes qui fonctionnent pour toi et tu t’en sers, mais je suis aussi du genre à modifier mon programme estival pour essayer de m’adapter et me garder jeune. »

Dernièrement, les Predators ont dû composer avec des blessures subies par les défenseurs Alexandre Carrier, Jérémy Lauzon, Dante Fabbro et Spencer Stastney, ce qui a forcé l’entraîneur Andrew Brunette à faire des rotations au sein de ses duos défensifs. 

Josi a donc souvent été jumelé avec McDonagh, qui est très fiable dans sa zone. Il considère que ça lui a permis d’être plus agressif offensivement. 

« Il est tellement calme à l’arrière, a noté Josi à propos de McDonagh. Je pense que son jeu offensif est sous-estimé, il fait des jeux et fait de bonnes lectures. Il est un pilier à l’arrière, il ne fait tout simplement pas d’erreurs. Quand tu joues avec lui, tu sais que tu peux avoir l’esprit tranquille. Tu sais qu’il va faire son travail. »

Avec sa récente production, Josi fait parler de lui dans les conversations pour le trophée Norris. Ce sera toute une lutte avec les Cale Makar, Quinn Hughes et Victor Hedman, entre autres. 

Il pourrait devenir finaliste pour une troisième fois en carrière. Mais ceux qui le connaissent bien savent que les succès de l’équipe et les séries éliminatoires ont beaucoup plus d’importance pour Josi. 

« Il sait qu’il fait partie des meilleurs défenseurs au monde, et nous le savons également, a mentionné son ancien coéquipier à Nashville P.K. Subban, aujourd’hui analyste pour le réseau ESPN. Il n’a pas besoin de gagner (un trophée) chaque année pour faire partie de cette conversation. Je pense que les victoires et les succès de l’équipe sont beaucoup plus importants pour lui. Je peux vous le dire, puisque j’ai joué avec lui.

« Je suis un des plus grands fans [de Josi]. J’adore le regarder jouer et le voir être le meneur. Il continue à s’améliorer sans cesse. Il adapte son jeu. On peut voir que les gars s’ajustent à jouer avec lui, et c’est ce qu’on regarde dans la carrière des joueurs comme lui. Peuvent-ils s’adapter aux nouveaux venus? Il a toujours l’air à l’aise et il paraît bien sur la glace. Il devrait assurément faire partie de la conversation pour [le trophée Norris] avec les autres. Je le vois parmi les finalistes. »