L'Avalanche du Colorado s'apprêtait à procéder à l'annonce de la prolongation du contrat du jeune défenseur, le 31 juillet. Le directeur général Joe Sakic lui a lâché un coup de fil afin de lui confirmer la nouvelle.
« Quand j'ai reçu l'appel de Joe, je pense que j'étais le gars le plus heureux de la terre à ce moment précis », a lancé Girard, qu'on a rencontré vendredi soir en marge du Boot Camp au PEPS de l'Université Laval.
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Girard a peu de temps après apposé sa signature au bas d'un contrat de sept ans s'élevant à 35 millions $. L'entente entrera en vigueur après cette saison et aura cours jusqu'à la conclusion de la campagne 2026-27.
« Je voulais m'associer avec l'Avalanche pour le plus longtemps possible et je suis content d'être sécurisé pour sept ans après cette année, a-t-il élaboré. J'ai du "fun" avec les gars, j'adore la ville et les partisans et l'organisation est extraordinaire. Je veux passer un grand bout de ma carrière là-bas, sinon toute ma carrière. »
La volonté de l'Avalanche était réciproque. C'était donc un « match parfait ». Les pourparlers n'ont d'ailleurs pas traîné en longueur, s'étendant à peine sur une durée de deux semaines.
« C'est une belle marque de confiance de l'organisation, a acquiescé Girard. Je suis vraiment satisfait et emballé pour les prochaines années. »
Un beau pied de nez
Issu d'un milieu modeste, le hockeyeur âgé de 21 ans natif de Roberval, au Lac-Saint-Jean, a assuré qu'il ne changera pas.
« C'est beaucoup d'argent, mais je vais rester le même. Je retournerai toujours au Lac revoir mes amis et faire des activités avec les jeunes du hockey mineur. La seule chose, je m'achèterai peut-être une maison. Je vais me gâter, ainsi que mes parents et mes frères. »
Vendredi soir à Québec, c'était la première fois qu'il revoyait ses parents depuis la signature du contrat.
« Ils m'ont serré fort dans leurs bras et ils sont contents pour moi. Nous aurons peut-être un petit souper après mon match pour célébrer ça. »
Girard peut être fier. C'est un beau pied de nez qu'il peut faire à ses détracteurs.
« On disait souvent que je ne réussirais pas parce que j'étais trop petit (5 pieds, 10 pouces) ou que mes "spin-o-ramas" ne fonctionneraient pas dans la Ligue nationale, a-t-il relevé. C'est là qu'on voit qu'il y a des gens qui ne connaissent pas réellement le hockey et qu'il y en a d'autres qui le connaissent. Moi je n'avais qu'un objectif en tête : faire ma place dans la Ligue nationale et y rester. J'ai fait ma place. Je dois maintenant prendre les bouchées doubles pour y rester le plus longtemps possible. C'est mon travail parce qu'il y aura toujours des plus jeunes qui voudront prendre ma place. »