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Les deux postes peuvent sembler similaires à première vue, mais le Québécois de 44 ans aura davantage de responsabilités à Nashville.
« Mon rôle dans le développement, ce n'est pas juste sur la patinoire, a-t-il expliqué. Avec les Canadiens, c'était vraiment au niveau des aptitudes individuelles sur la glace, mais avec Nashville, mon rôle englobe tout. Je dois savoir comment ça va dans leur vie, avec leur entraîneur, comment ils se nourrissent, etc.
« Je dois les aider à trouver le bon équilibre pour qu'ils atteignent la LNH. »
Bordeleau a été embauché en juin dernier alors que les Predators ont amélioré leur département de développement en ajoutant également l'ancien défenseur Rob Scuderi et l'entraîneur des gardiens Dave Rook à leur équipe.
Quand est venu le temps de dénicher un entraîneur pour les attaquants, disons que la feuille de route de Bordeleau était plutôt bien remplie et qu'il répondait aux critères recherchés par l'organisation. Le fait qu'il accompagne de près son fils Thomas - admissible au prochain repêchage de la LNH - dans son développement a aussi joué en sa faveur.
« Je suis sûr que ça m'a aidé, a reconnu celui qui a aussi joué 10 saisons dans la Ligue nationale A en Suisse. Ils savent que je connais bien la génération qui s'en vient. Ils cherchaient aussi un joueur qui avait déjà joué dans la LNH et qui avait de l'expérience en Europe.
« Depuis 2012, je suis un enseignant. J'essaie de développer des joueurs, mais aussi de m'améliorer. À force de travailler et d'échanger avec des athlètes de haut niveau, je suis pas mal meilleur que quand j'ai commencé. Je ne pense pas avoir la science infuse, mais le hockey, ce n'est pas sorcier. Je reste humble dans tout ça parce que j'en ai encore beaucoup à apprendre. »