5.21 Slavin CAR no badge

RALEIGH, Caroline du Nord - Brendan Smith n'en finissait plus de complimenter Jaccob Slavin quand il y est allé d'une comparaison que plusieurs pourraient considérer comme exagérée.

« J'ai eu la chance de jouer avec de grands joueurs comme Nicklas Lidstrom, et je vois certaines similitudes », a déclaré Smith au sujet de son coéquipier à ligne bleue chez les Hurricanes de la Caroline, avant le match no 1 de la série de deuxième ronde de l'Association de l'Est contre les Rangers de New York mercredi. « Il va être heureux que je dise ça, mais il y a des ressemblances que je remarque. »
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Dans plusieurs aspects du jeu, Slavin est une copie conforme de Lidstrom. À l'exception qu'il n'a pas remporté le trophée Norris sept fois comme l'ancien défenseur des Red Wings de Detroit, qui est au Temple de la renommée, ni la Coupe Stanley à quatre reprises (1997, 1998, 2002, 2008).
Lidstrom tirait beaucoup de fierté d'être positionné parfaitement et de toujours être du bon côté de la rondelle. Il excellait avec son bâton et pour relancer l'attaque en jeu de transition, et il jouait beaucoup de minutes contre les meilleurs éléments adverses. Rarement le voyait-on au banc des pénalités.
On le surnommait affectueusement « L'être humain parfait (The Perfect Human) », même s'il n'était pas toujours parfait. Mike Babcock, qui a dirigé le défenseur à Detroit, a déjà déclaré à LNH.com que Lidstrom était « tellement bon qu'il lace ses patins mieux que quiconque. »
Voilà qui représente parfaitement Slavin, quoique personne ne le louange pour la façon dont il attache ses patins.
« Si nous pouvions gagner plusieurs championnats ici, je pense que vous mettriez ces deux joueurs dans la même catégorie », a lancé l'entraîneur des Hurricanes Rod Brind'Amour.
« Il s'agit d'une énorme comparaison », a répliqué Slavin.
Lidstrom, lui, est bien d'accord.
« Je connais Jaccob comme un défenseur complet très solide qui peut jouer dans toutes les situations », a affirmé Lidstrom à LNH.com. « Il n'est pas extrêmement robuste, mais il est toujours parfaitement positionné. C'était l'une de mes forces. »
La capacité de Slavin à exploiter ses forces est l'une des raisons principales pour lesquelles les Hurricanes sont l'une des meilleures équipes de la LNH depuis quatre saisons et qu'ils sont en deuxième ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la troisième fois depuis 2019.
Les Hurricanes mènent la série quatre de sept contre les Rangers de New York 2-0 après leur victoire de 2-0 au PNC Arena, vendredi. Le match no 3 aura lieu au Madison Square Garden dimanche (15 h 30 HE; TVAS, SN, SN360, ESPN).
Slavin compte huit points (deux buts, six passes) en séries, après avoir récolté 42 points (quatre buts, 38 aides) avec un différentiel de plus-35, deux sommets en carrière, en saison régulière.
« Je n'ai jamais été un gars robuste, a dit Slavin. Mon père se fâchait contre moi quand j'étais jeune parce que je me précipitais sur les rondelles, et je les atteignais toujours. Je me suis toujours fié à mon travail avec mon bâton et je l'ai amélioré avec le temps, donc je ne me précipitais plus autant. J'ai toujours été comme ça. »
Le calme et la confiance que dégage Slavin hors de la patinoire représentent exactement le type de joueur qu'il est sur la glace.
Il ne se laisse pas démoraliser. Il n'est jamais entraîné dans une mêlée après le sifflet. Il ne s'emporte pas et ne se plaint jamais.
« Il a de l'assurance et il est calme », a affirmé l'attaquant de la Caroline Vincent Trocheck. « Il n'est pas un joueur qu'un adversaire peut amener avec lui au banc des pénalités. »

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Slavin est finaliste pour l'obtention du trophée Lady Byng, remis annuellement au joueur considéré comme ayant démontré le meilleur esprit sportif tout en affichant des performances remarquables sur la patinoire, après l'avoir gagné la saison dernière.
Il a joué en moyenne 23:02 par rencontre et affronté les meilleurs trios adverses presque chaque soir, mais il n'a écopé que de 10 minutes de pénalité : quatre minutes pour avoir accroché, quatre minutes pour avoir fait trébucher et deux minutes pour avoir retenu en 79 parties. Il n'a pas visité le banc des punitions à ses 35 derniers matchs de saison régulière.
Slavin compte deux minutes de punition en neuf rencontres des séries. Il a retardé la partie en envoyant la rondelle chez les spectateurs dans le match no 6 de la première ronde contre les Bruins de Boston.
Il a écopé deux minutes de pénalité en 52 rencontres la saison dernière, alors qu'il était utilisé en moyenne 22:59 par partie. Il a été puni 10 minutes en 68 matchs en 2019-20, jouant en moyenne 23:24.
« L'autre jour, je parlais des trophées individuels, et je disais qu'on pourrait renommer le [Lady Byng] à son nom, et tout le monde comprendrait pourquoi, a dit Brind'Amour. Il joue de la bonne façon au plus haut niveau. Il est spécial. »
Smith a renchéri : « Il est mobile, imposant et fort, et il arrive à utiliser tous ces atouts sans être puni. Je ne sais pas ce que c'est, donc je ne peux pas parler. En infériorité numérique, les équipes essaient d'entrer de son côté et elles en sont incapables. »
Les comparaisons avec Lidstrom plaisent à Slavin. Il a toujours essayé de jouer comme Lidstrom, qui a été puni en moyenne 25 minutes par saison en 20 campagnes dans la LNH (514 en 1564 matchs), toutes disputées avec les Red Wings.
Slavin a écopé en moyenne de 10 minutes de punitions en sept saisons (70 en 508 rencontres).
« J'adorais son style de jeu, a mentionné Slavin. Évidemment, il est l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire du hockey. Toujours bien positionné, il utilisait toujours bien son bâton. Il est assurément un joueur duquel je me suis inspiré. »
Slavin a ajouté qu'il a beaucoup appris en regardant l'ancien défenseur des Blackhawks de Chicago et des Coyotes de l'Arizona Niklas Hjalmarsson.
« Je me rappelle que nous jouions à Chicago dans les rangs juniors (dans la USHL), donc les Blackhawks étaient tout près, s'est remémoré Slavin. Je me rappelle que je regardais Nik Hjalmarsson. Son jeu avec son bâton était incroyable, et il était à l'aise de faire des passes du revers, ou peu importe. Il était un défenseur solide et j'adorais son style. J'avais 17 ans à l'époque.
« Mais Lidstrom était probablement mon plus grand modèle en grandissant. »