« C’est un compétiteur, a vanté Pageau. Il est notre meneur non seulement dans le vestiaire, mais aussi sur la patinoire. Son éthique de travail est contagieuse. On a vu à quel point il tenait à cette victoire.
« Lorsque tu vois un joueur travailler aussi fort, tu veux prendre exemple sur lui. »
Pageau ne semble pas le seul à avoir pris exemple.
Barzal a marqué ses deux premiers buts de la série. Son premier a été inscrit au terme d’un bel effort individuel à mi-chemin en deuxième période.
Noah Dobson a joué pendant près de 33 minutes, un sommet dans ce match.
Le gardien Semyon Varlamov, remis dans la chaise de partant pour le match no 4, a effectué 42 arrêts, dont un très important avec le bâton sur un tir de Jesper Kotkaniemi en prolongation. Il n’en fallait plus pour que la foule scande son nom à l’unisson.
« Si la rondelle entre dans le filet à ce moment-là, nous aurions une conversation bien différente présentement », a lancé Brind’Amour.
C’est plutôt Barzal qui a eu la chance de fermer les livres, quelque 16 minutes de jeu plus tard, aidé par le plus improbable des héros.
Bortuzzo avait été pénalisé en troisième période et Stefan Noesen avait profité de l’avantage numérique pour créer l’égalité 2-2. Mais le vétéran défenseur, acquis des Blues de St. Louis en décembre dernier, a continué de croire que ses coéquipiers allaient lui donner à nouveau une chance de se faire valoir, malgré la gaffe coûteuse.
« Il y a beaucoup de caractère dans ce vestiaire », a commenté le principal intéressé, qui a obtenu son premier point avec les Islanders sur le but gagnant. « C’est la première chose que j’ai remarquée en arrivant ici. Des gars de caractère qui ont à cœur nos partisans et qui n’allaient pas baisser pavillon sans se battre. Maintenant, nous sommes de retour en plein cœur de la bataille. »
Et même si, tel que mentionné par Lee précédemment, les Islanders prendront un moment pour apprécier leur victoire, ils seront rapidement de retour au boulot.
Car leur saison sera de nouveau en jeu dans trois jours. Ils devront tout donner, encore une fois.
« Je ne crois pas déjà avoir été dans une série où la pression est aussi forte, d’un côté comme de l’autre. C’est à un tout autre niveau présentement », a dit Barzal.
Si les New-Yorkais trouvent à nouveau le moyen de gagner, ils se rapprocheraient d’un exploit que seulement quatre équipes dans l’histoire ont réussi à faire : surmonter un déficit de 0-3 dans une série quatre de sept.
« Vous ne savez pas à quel point je suis fier de ce groupe », a affirmé l’entraîneur-chef des Islanders, Patrick Roy. « Ils ont joué intensément. Même lorsque les Hurricanes ont pris les devants, nous sommes restés concentrés. Nous étions dans un bon état d’esprit et les gars étaient déterminés à remporter ce match de hockey. »
Un état d’esprit qu’ils devront conserver pour trois autres matchs s’ils espèrent réaliser l’impensable.