Carnet Masse février avec badge

Troisième choix au total du repêchage 2022 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Maxim Massé dispute sa deuxième saison avec les Saguenéens de Chicoutimi. Nommé recrue de l’année dans la LHJMQ et dans la Ligue canadienne de hockey (LCH) l’an dernier, il est désormais considéré comme un espoir de premier plan par le Bureau central de dépistage de la LNH. Il collabore mensuellement avec l'équipe de LNH.com pour vous faire vivre les aléas de son année d'admissibilité au repêchage.

Bonjour à tous!

Bien heureux de vous retrouver après une petite pause en janvier. Surtout que nous traversons présentement de bons moments, après une séquence difficile de neuf défaites. On a gagné huit de nos neuf derniers matchs depuis qu’on a freiné cette glissade en l’emportant 8-3 contre les Islanders de Charlottetown, le 21 janvier.

C’est une victoire qui nous a tous fait du bien, et à moi plus spécialement parce que j’ai marqué quatre buts et récolté une passe dans cette rencontre. C’était le genre de match où tout ce que j’envoyais au filet se transformait en but – j’ai réussi un tour du chapeau en troisième période. J’étais à la bonne place au bon moment et mes coéquipiers ont fait du bon travail pour me trouver.

Avec la série de défaites qu’on connaissait, disons que la motivation était encore plus grosse pour aider l’équipe à s’en sortir. Le retour de Charlottetown en autobus a été bien plaisant, et nous avons enchaîné avec une victoire convaincante de 5-1 contre le Drakkar de Baie-Comeau, premier au classement général.

Même si la route jusqu’à Baie-Comeau avait été longue et que leurs partisans sont au rendez-vous, on a abordé ce match en confiance parce qu’on a souvent été capables de leur tenir tête cette saison. Une fois qu’on a goûté à la victoire de nouveau, on ne veut plus se séparer de ce feeling!

Tout était une question de jouer plus intelligemment en zone offensive. Pendant notre mauvaise séquence, j’ai l’impression qu’on jouait plus en périphérie, ce qui faisait qu’on n’était pas en mesure de profiter de nos chances. On ne jouait pas du mauvais hockey, mais on n’allait pas assez au filet.

Ces petits ajustements nous permettent maintenant de marquer davantage… et de gagner plus!

Personnellement, mon niveau de confiance est assez élevé – NDLR : il totalise 10 buts et 6 passes à ses 10 derniers matchs. J’ai l’impression d’être récompensé davantage qu’en début d’année, alors que les points venaient moins facilement. J’espère que ça va continuer comme ça.

Mine de rien, il ne nous reste que 15 matchs à jouer avant la fin de la saison régulière, dans un mois. Depuis la date limite des transactions, le niveau de jeu ne cesse de grimper parce que toutes les équipes veulent se positionner le mieux possible en vue des séries éliminatoires. C’est aussi notre objectif.

C’est fou qu’on en soit déjà rendu à parler des séries, le temps passe tellement vite! Ma deuxième saison est presque terminée. J’espère qu’on sera en mesure d’étirer le plaisir le plus longtemps possible au printemps.

Une longue épopée

Rien pour nous aider alors que nous étions au cœur de notre série de défaites : nous avons fait le long trajet jusqu’au Cap-Breton, notre seul de la saison, heureusement. C’est 17 heures d’autobus!

Le match était le jeudi, alors nous sommes partis le mardi et nous avons roulé pendant 10 heures jusqu’à Moncton, où nous nous sommes arrêtés pour la nuit. Nous avons eu le luxe de nous dégourdir les jambes en patinant un peu le lendemain matin, avant de compléter le trajet avec sept autres heures de bus.

Nous avons finalement été blanchis 3-0… Ce ne sont jamais des conditions optimales.

J’ai passé passablement de temps dans les Maritimes dans le dernier mois puisque j’ai aussi participé au Match des meilleurs espoirs de la LCH/LNH, à Moncton. Ç’a été vraiment plaisant de renouer avec les autres espoirs de la LHJMQ et aussi avec des gars qui ont fait partie de l’équipe canadienne à la Coupe Hlinka-Gretzky, cet été.

Ça s’est bien déroulé pour moi, même s’il y avait un certain élément de stress compte tenu de la forte présence des recruteurs de la LNH. Tout ça s’est évaporé quand j’ai posé les patins sur la glace. C’est souvent l’effet que ça a sur moi.

On se reparle le mois prochain!

*Propos recueillis par Guillaume Lepage, journaliste LNH.com