lady byng 2018

Aleksander Barkov, des Panthers de la Floride, William Karlsson, des Golden Knights de Vegas, et Ryan O'Reilly, des Sabres de Buffalo, ont été nommés finalistes pour l'obtention du Trophée Lady Byng, vendredi, le trophée remis annuellement au joueur considéré comme ayant démontré le meilleur esprit sportif tout en affichant des performances remarquables sur la patinoire.
Le gagnant sera dévoilé lors du Gala de la LNH 2018 présenté par Hulu au Hard Rock Hotel & Casino de Las Vegas, le 20 juin.

Barkov, 22 ans, a totalisé un sommet personnel de 78 points (27 buts, 51 aides), le plus haut total par un joueur des Panthers depuis Olli Jokinen (91 points; 39 buts, 52 aides) en 2006-07. Il a terminé au deuxième rang chez les attaquants au chapitre du temps de jeu moyen (22:04), derrière Anze Kopitar des Kings de Los Angeles, tout en écopant seulement sept pénalités mineures. Barkov est finaliste pour la deuxième fois en trois saisons, lui qui a pris le deuxième rang en 2015-16. Il pourrait devenir le deuxième joueur des Panthers à mettre la main sur cet honneur (Brian Campbell, 2011-12).

Karlsson, âgé de 25 ans, a terminé troisième au chapitre des buts avec 43 et a mené la LNH avec un différentiel de plus-49 en 82 matchs. Il a écopé de six pénalités mineures, le plus bas total chez les marqueurs de 40 buts et plus. Karlsson pourrait devenir le premier joueur d'une équipe d'expansion de la LNH à remporter un trophée lors d'une saison inaugurale depuis que Wayne Gretzky a mérité les trophées Hart et Lady Bing avec les Oilers d'Edmonton en 1979-80.

O'Reilly, 27 ans, a récolté 61 points (24 buts, 37 aides) tout en remportant 1274 mises au jeu, le plus haut total depuis que la Ligue a commencé à compiler cette statistique en 1997-98. Il a reçu une pénalité mineure, le plus bas total chez les joueurs ayant disputé au moins 41 matchs, et il est en quête d'un deuxième trophée Lady Byng, lui qui l'a remporté en 2013-14 avec l'Avalanche du Colorado. O'Reilly pourrait aussi devenir le deuxième joueur dans l'histoire des Sabres à mettre la main dessus (Gilbert Perreault, 1972-73).