EDMONTON – La ville d’Edmonton n’a pas le charme d’une grande capitale sur le plan de l’urbanisme et de l’architecture. Mais il y a un truc qu’on ne retrouve pas à Washington, Prague, Londres ou Rome. Il y a les Oilers.
Le logo des Oilers est omniprésent dans les rues de la capitale albertaine. On le voit comme petit drapeau sur les voitures, dans les restaurants, les hôtels, les bars et un peu partout dans les environs du Rogers Arena.
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À la veille du sixième match de cette finale de la Coupe Stanley, où les Oilers ont survécu deux fois à l’élimination grâce à la magie de Connor McDavid, le rythme de la ville est dicté par l’équipe en orange et en bleue.
« On vous souhaite la bienvenue dans le Oil Country. ». Dimitry, le sympathique agent de bord pour Air Canada, a fait cette annonce quand l’avion a touché le sol à l’aéroport d’Edmonton tout juste après 23 h mercredi soir.
Cette annonce donnait le ton. À l’intérieur de l’avion, plusieurs partisans des Oilers ont répliqué avec un classique « Let’s go Oilers. » Mon collègue Guillaume Lepage, qui étirait ses longues jambes, n’a pas osé hurler. Il se gardait un droit de réserve, comme tout bon journaliste. L’auteur de ces lignes a aussi opté pour le silence, mais il avait un sourire en coin.
À l’intérieur du vestiaire des Oilers, il y a deux slogans : cinq autres jours et traîner les Panthers pour un retour en Floride.