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Dans le cadre de la série 32 en 32, LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes entre le 1er août et le 1er septembre. Aujourd'hui, les Bruins de Boston.

BOSTON -- Depuis le jour où Patrice Bergeron a annoncé sa retraite l'été dernier, suivi peu après par David Krejci, la principale préoccupation chez les Bruins de Boston est au centre. Et bien que Charlie Coyle et Pavel Zacha aient convenablement pris le relais la saison dernière, ça n’a pas été assez.

Les Bruins espèrent maintenant avoir trouvé ce joueur de centre en Elias Lindholm.

C’est le début d’une nouvelle ère chez les Bruins, ont connu une année de transition l’année dernière même s’ils ont dépassé les attentes en 2023-24. L’ancien joueur de centre des Canucks de Vancouver et des Flames de Calgary a signé un contrat de sept ans d’une valeur annuelle de 7,75 millions $ avec l’équipe.

Les Bruins ont mis le paquet lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes en ajoutant aussi le défenseur Nikita Zadorov, le coéquipier de Lindholm avec les Canucks et les Flames pour six ans. Ils espèrent que ces décisions seront payantes dès cette saison et pour les prochaines.

Parce qu'au bout du compte, les Bruins veulent continuer de gagner. Ils veulent aller plus loin en séries éliminatoires, leur dernier passage en finale de la Coupe Stanley datant de 2019, une défaite en sept matchs contre les Blues de St. Louis.

« Nous avons été très compétitifs, a déclaré le directeur général Don Sweeney. Mais nous n'avons pas connu les succès auxquels nous nous attendions en séries éliminatoires, et ces joueurs devraient nous aider à y parvenir. »

Les Bruins ont atteint la deuxième ronde de l'Association de l'Est en 2023-24 avant d'être éliminés en six matchs par les Panthers de la Floride, qui ont ultimement remporté la Coupe Stanley. Boston a été vaincu au premier tour lors des deux saisons précédentes.

Le résultat a été un peu mieux, mais les aspirations sont encore plus grandes.

Mais les Bruins ont toujours été conscients que la dernière saison allait en être une de transition, un « passage du flambeau », comme Sweeney a souligné pendant sa conférence de presse en fin de saison.

Lindholm n’est pas Bergeron, mais il a des qualités similaires à celles du Québécois -- un joueur de centre de premier trio qui peut jouer au milieu de l'enclave en avantage numérique, qui peut remporter des mises en jeu et qui peut faire le travail du côté défensif. Ce sera extrêmement important pour une équipe qui a manqué de profondeur en séries éliminatoires.

« Nous avons identifié Elias comme un joueur qui possédait beaucoup des qualités de Bergeron, a expliqué Sweeney. À vrai dire, ça fait deux ans qu’on le regarde. Nous nous demandions s'il allait devenir joueur autonome sans compensation un jour. »

Et quand ça s’est finalement produit, la solution semblait évidente pour les deux parties.

« Je pense que ça fonctionnera bien, a confié Lindholm. Je joue dans la Ligue depuis longtemps, et j’ai toujours tenter de suivre Bergeron aussi souvent que possible. Je ne veux pas me comparer à lui, mais je crois que je peux apporter un peu des mêmes choses qu'il avait apportées. Je vais tenter d'élever mon jeu, de redevenir le joueur que je sais que je peux être, et d'aider cette équipe à remporter la Coupe Stanley. »

Même avec Lindholm et Zadorov sous contrat, les Bruins ont encore un gros dossier à régler cet été : s’entendre avec Jeremy Swayman. Le gardien est joueur autonome avec compensation et devra être mis sous contrat, surtout que les Bruins ont décidé d'échanger son partenaire devant le filet, Linus Ullmark, aux Sénateurs d'Ottawa le 24 juin.

BOS@FLA: Swayman vole Reinhart en fin de match

Swayman aura lui-même un impact majeur sur la saison 2024-25 des Bruins. Maintenant que le tandem n'existe plus avec Ullmark, Swayman sera le gardien no 1 incontesté, secondé par Joonas Korpisalo ou Brandon Bussi. Il est fort probable qu’il connaîtra des sommets en carrière pour les départs, lui qui a amorcé 43 matchs la saison dernière, son record.

Le gardien de 25 ans a prouvé qu’il pouvait être un numéro un sans équivoque en séries éliminatoires, quand il a maintenu une moyenne de buts alloués de 2,15 et un pourcentage d'arrêts de ,933 en 12 parties à la suite d'une saison régulière au cours de laquelle il a compilé une fiche de 25-10-8 avec une moyenne de 2,53 et un pourcentage d'arrêts de ,916 en 44 rencontres.

Au final, il reste des questions à répondre chez les Bruins. L'équipe n'est pas complète. Il y a des trous dans la formation, surtout à l'aile droite du deuxième trio à la suite du départ de Jake DeBrusk, qui a rejoint les Canucks à titre de joueur autonome. Les Bruins s'attendent à ce que l'un de leurs espoirs, probablement Fabian Lysell ou Georgii Merkulov, décroche ce poste.

Il n'y a toutefois aucun doute que les Bruins ont effectué des transactions qui devraient les propulser vers une nouvelle ère, des transactions qui solidifient les positions les plus importantes sur la glace, des transactions qui pourraient aider l'équipe à aller plus loin en séries.

Du moins, c'est l'objectif.