SUNRISE, Floride – « Les arrêts… Je suis ici pour la renommée de Dieu, pas pour moi. Je ne suis rien sans lui. Je vis pour une telle opportunité et je désire en profiter chaque seconde. »
Sergei Bobrovsky n’était pas le seul devant le filet des Panthers de la Floride pour ce premier match de la finale contre les Oilers d’Edmonton. Quand on interprète ses paroles, on finit par croire qu’il partageait son espace avec une force de l’au-delà. Et les Oilers n’ont pas trouvé la solution pour les déjouer.
Connor McDavid a aussi analysé ce match en disant que les dieux du hockey ne se retrouvaient pas dans le camp des Oilers, contrairement au sixième et dernier match de la finale de l’Ouest face aux Stars de Dallas.
Menés par un Bobrovsky au sommet de son art, les Panthers ont signé un gain de 3-0 dans cette première manche contre les Oilers en grande finale. Le numéro 72 des Panthers a bloqué 32 tirs pour obtenir son deuxième jeu blanc depuis le début des séries.
Bobrovsky avait également réalisé un blanchissage lors du premier match de la finale de l’Est contre les Rangers de New York. C’était aussi une victoire de 3-0 avec le troisième but dans un filet désert.
Les Oilers ont attaqué dès les premières secondes de ce match. Ils ont dicté le jeu pour la majorité de la soirée. Mais ils n’ont pas réussi la principale mission, celle d’obtenir la victoire.
En première période seulement, celui qu’on surnomme « Bob » a multiplié les arrêts clés, bloquant notamment Adam Henrique et Ryan Nugent-Hopkins sur des échappées. Les deux fois, il a misé sur des déplacements rapides en étirant la jambière gauche pour sauver des buts.