FRISCO, Texas – L’entraîneur des Stars de Dallas Peter DeBoer a déjà entamé sa préparation en vue de la finale de l’Association de l’Ouest, et il y voit plusieurs similarités avec les deux premières rondes des séries jouées par son équipe.
Les Stars recevront les Oilers d’Edmonton pour le match no 1 au American Airlines Center, jeudi (20 h 30 HE; MAX, truTV, TNT, SN, TVAS, CBC), après avoir défait les Golden Knights de Vegas en sept matchs au premier tour et l’Avalanche du Colorado en six parties en deuxième ronde.
« Je pense qu’il s’agit d’une version hybride de ces deux équipes, a analysé DeBoer mardi. Nous devrons répéter tout ce que nous avons fait de bien contre ces deux adversaires. Je pense que ça va être appliqué, mais c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout quand tu dois composer avec le meilleur joueur au monde de l’autre côté. »
Connor McDavid et le talent élite d’Edmonton vont représenter un beau défi.
Les Oilers comptent actuellement sur les quatre meilleurs pointeurs en séries : Leon Draisaitl (24 points; huit buts, 16 passes), McDavid (21 points; deux buts, 19 passes), Evan Bouchard (20 points; cinq buts, 15 passes) et Ryan Nugent Hopkins (16 points; quatre buts, 12 passes).
Ils ont également le meilleur franc-tireur des présentes séries : Zach Hyman, qui a inscrit 11 buts en 12 matchs.
Mais les Stars viennent de se payer les deux plus récents champions de la Coupe Stanley.
Les Golden Knights défendent de la même façon que le font les Oilers, soit en gardant leurs défenseurs près du filet. Ils ont dans leurs rangs Jack Eichel et compagnie. L’Avalanche compte sur trois des meilleurs joueurs de la LNH en Nathan MacKinnon, Mikko Rantanen et Cale Makar.
« Tu affrontes un MacKinnon ou un Eichel, ce genre de vitesse en contre-attaque, a dit DeBoer. Les deux équipes ont des jeux de puissances appartenant à l’élite, surtout le Colorado. Alors je pense qu’il y a beaucoup d’éléments de comparaison entre les deux opposants. »
Questionné sur ce que représente la clé quand tu fais face à McDavid, DeBoer s’est mis à rire.
« Croise tes doigts et prie, a-t-il rétorqué. Vous savez, c’est comme Nate MacKinnon. C’est comme Jack Eichel. Tu ne vas jamais les écarter de la feuille de pointage. Tu dois te défendre en unité de cinq contre eux. Tu dois toujours savoir où ils se trouvent sur la glace. Tu dois faire attention aux détails en permanence, et tu ne peux pas prendre ton souffle, car ces gars-là vont te faire mal paraître. »