« Je fais tout ce que je peux pour aider notre équipe à marquer, a dit Boeser samedi. Donc, s’ils veulent commencer à me donner des coups de bâton ou peu importe, et que ça déconcentre le gars, ça va permettre à quelqu’un d’autre de se libérer ou quelque chose du genre. J’ai décidé d’adopter ce rôle. »
Mais Boeser a eu besoin de temps pour apprendre à jouer ce rôle. Au cours de sa carrière, on l’a surtout retrouvé en périphérie ou à la pointe lors des séquences en avantage numérique des Canucks.
« J’ai eu besoin de quelques années pour découvrir comment je pouvais être me signaler, a-t-il expliqué. C’est une question de vouloir relever le défi et de travailler fort. Ça m’a beaucoup aidé. »
Boeser et Miller ont été les deux piliers des Canucks devant le filet en avantage numérique au cours des dernières années, mais Miller se retrouve davantage dans le rôle de fabricant de jeux sur les ailes ou le haut de l’enclave maintenant, ce qui signifie que Boeser doit se présenter plus souvent devant le demi-cercle.
L’entraîneur-chef Rick Tocchet a indiqué que son personnel et lui avaient eu une conversation avec l’attaquant de 27 ans tôt dans la saison à ce sujet, et que le fait qu’il a rapidement connu du succès avait fait réaliser à Boeser qu’il pourrait être très utile dans ce rôle.
« Je ne dirais pas qu’il a acheté immédiatement le plan, mais ça lui a permis de comprendre qu’il devait aller devant le filet, a dit Tocchet. C’est difficile d’occuper ce poste parce que tu peux passer quatre ou cinq matchs avec aucun résultat, même si tu es celui qui fait écran. Mais il a rapidement connu du succès, et c’est ce qui lui a permis d’adopter ce rôle. »
Miller a mis l’épaule à la roue pour enseigner à Boeser comment jouer près du demi-cercle.
« Il m’en a beaucoup appris sur la position et le type de chances que je vais obtenir quand je vais récupérer la rondelle, a expliqué Boeser. Ça m’a beaucoup aidé. »
Après avoir amorcé la série 0-en-6 avec seulement cinq tirs en avantage numérique en deux parties, les Canucks ont marqué deux fois en trois occasions lors du match no 3, et Boeser a eu un gros mot à dire dans ces succès.
« Sans lui, ces lancers ne rentrent pas, a souligné Miller vendredi. Il commence à être vraiment bon pour forcer le gardien à regarder son dos quand je décoche un tir. [Saros] est trop bon pour céder des buts faciles, donc on ne marquera pas si on ne nuit pas à sa vue et il le sait. Nous tentons différentes lignes de tir, mais s’il peut voir la rondelle, il va l’arrêter. Brock fait donc un excellent travail. »