La troupe de Bob Boughner a à peu près tout fait face au Tricolore, mardi, mais elle s'est butée à un Antti Niemi qui avait des allures de Grande Muraille de Chine. Quand le fait de diriger 53 tirs au but - plus du double du total de l'équipe adverse - ne suffit pas, c'est que tu n'es vraiment pas dû pour gagner.
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La formation floridienne n'a pas trop commis de revirements coûteux et n'a accordé que 28 tirs au but, mais elle s'est tout de même inclinée 5-1.
« C'est décevant parce que nous savons tous ce que nous traversons et que nous avions demandé aux joueurs d'offrir leur meilleure performance du voyage, a expliqué Boughner. Ç'a été un voyage difficile physiquement et mentalement.
« Nous avons offert notre meilleur effort ce soir et nous croyions être récompensés, rentrer à la maison en nous sentant bien. Je crois quand même que nous avons fait beaucoup de bonnes choses au cours de ce match. »
Avec cette défaite, les Panthers se retrouvent maintenant à 14 points des Islanders et de la deuxième place de quatrième as dans l'Est, mais surtout à 15 points du Tricolore avec trois matchs en main. La pente sera abrupte à remonter et ce n'est pas une défaite du genre qui aidera le moral de l'équipe.
Il fallait voir les joueurs de l'équipe assis incrédules à leur casier après la rencontre pour comprendre à quel point la pilule était difficile à avaler. Les Panthers n'avaient pas encore dirigé plus de 44 tirs sur le filet adverse cette saison. On ne pourra pas leur reprocher de ne pas avoir essayé.
Et lorsqu'on regarde la provenance de ces tirs des Panthers, on constate rapidement qu'ils ont obtenu plus d'une dizaine de chances de l'enclave. Chaque fois - à part lorsque Mike Hoffman a déculotté Niemi avec une feinte à la Peter Forsberg - le gardien des Canadiens de Montréal a eu le dernier mot. Souvent même de manière spectaculaire.